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Ces métiers qui recrutent : les métiers du numérique

Quels sont les métiers qui vont recruter le plus dans les années à venir ? Pendant deux semaines, on passe en revue les secteurs qui ont le vent en poupe. Jeudi, les métiers du numérique, avec des ingénieurs et des techniciens que toutes les entreprises recherchent.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un homme travaille sur son ordinateur portable. (THOMAS SAMSON / AFP)

Ingénieur informatique, technicien informatique figurent parmi les métiers identifiés par France Stratégie, organisme d'analyse rattaché au Premier ministre, le successeur du Commissariat au Plan, comme étant les plus en vedette pour les années à venir. Même s'ils ne représentent que 3% des personnes en emploi, ils sont parmi les professions les plus en tension, celles pour lesquelles les recrutements sont les plus difficiles. "Le métier d'ingénieur figure parmi les dix métiers les plus recherchés en France aujourd'hui", dit Jean Flamand, expert à France Stratégie. Les projets de recrutement sont très élevés. Ils ont doublé depuis 2013. Et le mouvement n'est pas près de s'arrêter.

"La numérisation de l'économie s'est déjà mise en marche depuis des années, mais cela va s'accroître."

Jean Flamand

à franceinfo

Des métiers très urbains, et pour beaucoup localisés dans l'ouest de la France, où se situent beaucoup de sièges d'entreprises de services numériques, même si les besoins sont criants sur tout le territoire. On recrute les ingénieurs au niveau master, avec des salaires intéressants qui montent facilement à 4 500 euros net.

Ces métiers sont très peu menacés par l'automatisation et la robotisation, en tout cas pour les postes les plus qualifiés. En revanche, tous les métiers qui sont liés à l'assistance informatique aux utilisateurs vont être concurrencés par les chatbots, les assistants numériques. On forme beaucoup d'ingénieurs et de techniciens informatiques en France, mais toujours pas assez par rapport aux besoins. Et les femmes sont toujours aussi peu présentes dans ces métiers : pas plus de 18% des effectifs. 



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