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Ces jeunes qui créent leur entreprise pendant leurs études

Plutôt que d'essayer de se faire embaucher, ils préfèrent créer leur propre emploi, leur propre entreprise. Le réseau Moovjee (le mouvement pour les jeunes étudiants entrepreneurs) vient d'éditer un recueil qui rassemble douze de ces parcours. Cette structure apporte aux jeunes un soutien, notamment sous la forme d'un mentorat : un entrepreneur chevronné épaule un néophyte.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
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Demain s'ouvre le salon des micro-entreprises. C'est au Palais des congrès de la Porte Maillot, de mardi à jeudi. C'est gratuit et c'est destiné à tous les créateurs d'entreprise, petits ou grands. Plutôt petits d'ailleurs. Des gens qui "créent leur propre emploi" et qui viennent chercher des conseils pour se lancer, pour se développer, pour peaufiner leur projet. Comme les jeunes soutenus par le Moovjee. Ce mouvement, qui a été reçu il y a quelques jours par François Hollande, entend que la création ou la reprise d'entreprise devienne une véritable option à la fin des études. Il fournit notamment aux jeunes le suivi d'un mentor. Un livre #Paroles de jeunes entrepreneurs vient de paraître aux éditions Dunod (il est téléchargeable gratuitement) qui retrace le parcours de douze de ces étudiants d'un nouveau type.

Une bonne raison de ne partir partir trop tard du travail ce soir

C'est le magazine The Economist qui l'affirme. Les travailleurs le plus productifs - qui sont aussi les mieux payés - passent moins de temps que les autres au travail... Si le raisonnement n'est toujours valable à l'intérieur des entreprises, il le serait d'un pays à l'autre. L'hebdomadaire britannique a épluché les statistiques. Et il a remarqué que les pays où l'on travaille le plus grand nombre d'heures sont aussi ceux où l'on est le moins productif.

Plus le temps passé au travail est long, moins la valeur de l'heure travaillée est faible.

The Economist note par exemple que les Grecs travaillent en moyenne 2 000 heures par an... contre seulement 1.400 pour les Allemands. Au final, plus on travaille, moins on est productif... et moins on est payé. Encore une fois, une démonstration valable d'un pays à l'autre, pas forcément d'un collègue à l'autre.

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