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Cap Gemini initie des élèves au code informatique

Tout l'été dans "C'est mon boulot", chaque jour une initiative citoyenne engagée par une entreprise. Insertion, environnement, bien être des salariés. Ce mercredi, Cap Gemini qui initie au code informatique les enfants des collèges des réseaux d'éducation prioritaires.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des enfants s'initient à l'informatique sur des tablettes. (DAMIEN MEYER / AFP)

Les enfants des collèges des réseaux d'éducation prioritaires sont initiés au code informatique par Cap Gemini, l'entreprise de conseils informatiques.
Tout est parti d'un "family day", comme on dit chez Cap Gemini. C'était à Nantes.
Un après-midi pour faire découvrir les joies de l'informatique aux enfants des collaborateurs. Dans un coin, des ordinateurs. Et entre le goûter et la visite des bureaux de papa ou de maman, une petite initiation au code. Aujourd'hui, l'opération a pris toute son ampleur. Elle s'appelle "Cap sur le code". 1 000 enfants de huit à quatorze ans y ont participé. Cela se passe dans la cafétéria de l'entreprise. Une initiation au langage informatique, des exercices pratiques pour "bidouiller" des jeux comme Mindcraft, Star Wars ou La Reine des neiges.


Une plongée dans ces métiers qui recrutent à tour de bras pour des publics a priori éloignés de cet univers. Avec à chaque fois une stricte égalité entre les filles et les garçons. Les filles ne sont pas assez représentées dans ces métiers.  Pour Sébastien Hérault, responsable communication et marketing chez Cap Gemini, à l'origine de Cap sur le code, il faut prendre le mal à la racine : "J'y vois un très beau moyen de lutter contre les stéréotypes de genres parce que là aussi on voit que dans le milieu informatique, on a beaucoup d'hommes et que c'est un métier qui s'adresse aussi bien aux femmes qu'aux hommes et cela se travaille dès le plus jeune âge."

Nouvelle cible : les enfants autistes

Derrière chaque binome fille-garçon, un salarié de Cap Gemini. Ils sont 23 000 en France et "Cap sur le code" n'a aucun mal à trouver 250 volontaires. Des ingénieurs entre deux missions, par exemple. Ils se sentent valorisés. C'est un bon moment avec les enfants. Un moment de partage. La transmission d'une passion pour l'informatique. Beaucoup de rires. Pour Sébastien Hérault, l'école est en retard sur ces sujets. Le code n'est pas enseigné, alors que selon lui il mériterait sa place aux côtés des mathématiques, du français ou de l'anglais. L'entreprise a un rôle à jouer en tant qu'acteur citoyen.

"Cap sur le code" veut maintenant s'étendre aux 26 villes où Cap Gemini est présent en France. Et s'intéresser, après les enfants des quartiers sensibles, à une nouvelle population : les jeunes autistes, dont on sait qu'ils ont des capacités cognitives qui peuvent faire merveille dans ce type d'activités.

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