C'est mon boulot. De plus en plus de retraités continuent à travailler
Plusieurs syndicats appellent les retraités à descendre dans la rue jeudi pour défendre leur pouvoir d'achat. Des retraités qui de plus en plus souvent continuent à travailler. La plupart pour s'assurer un complément de revenus.
Les retraités manifestent jeudi 28 septembre pour défendre leur pouvoir d'achat. Des retraités, qui, de plus en plus souvent, continuent à travailler histoire de s'assurer un complément de revenus.
C'est le cas par exemple de Lysiane Pieraldi. Cette ancienne professeur de français fait du soutien scolaire six heures par semaine depuis qu'elle est partie à la retraite, il y a huit ans. Elle continuera d'enseigner aussi longtemps que possible. C'est sa passion. Mais ça n'est pas la seule raison : "Quand j'ai pris ma retraite, je suis partie avec 60 % de mon dernier salaire. Ça veut dire une réduction du pouvoir d'achat. Pour autant le coût de la vie n'a pas baissé. Alors l'activité rémunérée, c'est d'abord du plaisir, se sentir utile, mais aussi mettre du beurre dans les épinards, parce que quand on tombe de 100 % à 60 %, on n'a plus le même pouvoir d'achat."
Comme cette ancienne enseignante, de plus en plus de retraités continuent à travailler. Il y a dix ans, 270 000 personnes pratiquaient le cumul emploi-retraite. Ils sont aujourd'hui 450 000. C'est le plus souvent à temps partiel. La durée moyenne de ce temps partiel est de 40 %. Et ça ne dure pas très longtemps. Deux ans en moyenne. Il existe un grand site spécialisé sur lequel des seniors proposent leurs services : Seniorsàvotreservice. En 2008, quand il s'est lancé, il comptait 4 000 membres. Il en dénombre pas moins de 300 000 aujourd'hui. Il a gagné 40 000 incrits rien que l'an dernier ! Il y a des seniors qui cherchent du boulot, mais aussi des employeurs qui offrent des places à ces candidats aux cheveux gris, qui cherchent du temps partiel.
La première des motivations, c'est le complément de revenus. Surtout pour des femmes qui ont eu des interruptions de carrière et qui ont une petite retraite. Autre profil qui a besoin de travailler : ces jeunes retraités qui ont encore un parent à charge. Il y en a de plus en plus. Enfin, beaucoup de cadres qui ne peuvent pas se faire à cette "petite mort sociale". Et qui veulent continuer à rester utiles.
En bref
Les comportements religieux qui perturbent le bon fonctionnement des entreprises sont en hausse. Même s'ils sont très rares, ils sont en augmentation, selon l'institut Randstad et l'Observatoire du fait religieux en entreprise.
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