La gastronomie s'ancre à Dijon
850.000 visiteurs en un an, c’est une belle réussite pour la cité de la gastronomie de Dijon qui s’inscrit, rappelons-le, dans un contexte plus large. Elle est avec trois autres cités dédiées, Tours, Rungis et Lyon, le prolongement direct de l’inscription par l’Unesco, en 2010, du repas gastronomique des Français, au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.
À Dijon, on trouve trois grands pôles. La culture, par la remise en valeur du patrimoine et par des expositions – celle consacrée à la pâtisserie se prolonge jusqu’à la fin de l’année. La formation, avec une librairie, un cinéma et un campus de l’école Ferrandi. Et la dégustation, avec des restaurants et un village gastronomique.
Un village gastronomique avec des chefs
Sa directrice, Lauriane Krief, rappelle qu'il s'agit d'un foodcourt : "Dans chacune des sept boutiques (poissonnerie, boucherie, fromagerie, etc.) vous pouvez déguster. Mais le midi, vous pouvez choisir votre produit, et un chef vous le prépare à la minute, à consommer sur place avec un accompagnement du jour."
Des artisans 'meilleur ouvrier de France' sont régulièrement sollicités. Il y a des masterclass, des conférences et des débats. Et une cave de plus de 3000 références propose le plus large choix au monde de vins au verre. Les produits sont tous d'excellence, pour respecter les valeurs de l'Unesco.
Les retombées pour la ville sont inespérées. François Deseille, adjoint au maire, le confirme : "Quand vous avez un hebdomadaire américain comme le magazine Time qui situe Dijon comme l'une des cinquante destinations au monde, c'est pour nous une reconnaissance phénoménale à l'international."
Pour visiter la cité de la Gastronomie de Dijon, plusieurs formules à partir de 9 euros. Des temps forts sont également organisés, par exemple aujourd’hui samedi 20 mai et demain dimanche 21 mai, un weekend terroir.
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