Des normes européennes pour la sécurité des jouets.
Ces normes portent sur les propriétés mécaniques des jouets (patins à roulettes, trottinettes, charnières des coffres à jouets), sur l'inflammabilité des composants des jouets, leur toxicité (substances utilisées dans les peintures au doigt) ou leurs propriétés électriques. Ces textes sont pris en compte dès la conception des jouets ; des tests et des prélèvements obligatoires sont ensuite réalisés en cours de fabrication. Si un fabricant de jouets s'aperçoit qu'un produit n'est pas conforme à une norme en vigueur, il peut procéder à un retrait volontaire sur le marché, le produit est alors retiré des magasins.
L'Administration de son pays envoie l'information à la Commission européenne qui l'adresse ensuite à tous les états-membres afin que le jouet ne circule pas dans les autres pays de l'UE. Quand une entreprise importe des jouets fabriqués par un sous-traitant (par exemple en Chine ou à Taïwan) elle appose un marquage CE après avoir opéré des tests ; il s'agit d'une déclaration sur la conformité du jouet avec la règlementation en vigueur. A l'arrivée du jouet sur le marché, des contrôles sont ensuite effectués par les Douanes ou la DGCCRF.
Il peut arriver que l'utilisation d'un jouet entraîne des risques pour les enfants : c'est le cas de jouets magnétiques fabriqués entre janvier 2002 et janvier 2007 contenant de petits aimants susceptibles de se détacher. Des enfants peuvent les avaler ou les aspirer, l'ingestion de ces aimants peut provoquer une perforation de l'intestin. Une mesure d'avertissement a été prise par la France en septembre 2007 et plus récemment par l'Allemagne. Une norme européenne est en cours d'élaboration mais pour cela il faut des essais sur la force d'attration des aimants ou sur leur taille en fonction de l'âge des enfants, ce qui devrait demander deux ans d'essais en laboratoire. D'ici là, l'avertissement sur les risques devrait être généralisé dans toute l'Europe.
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