JacquesFerrandez sera cette semaine l'un des auteurs les plus en vue des Rencontres du9ème art d'Aix-en-Provence . Il y défendra son adaptation de l'Etranger d'Albert Camus. Depuis 25 ans, de Carnetsd'Orient en Alger la noire , ledessinateur pied-noir revient sans cesse sur la terre qui l'a vu naître. Et quia vu naître le prix Nobel de littérature 1957 qui, enfant, vivait avec sa mère...en face du magasin de chaussures des grands-parents de Jacques Ferrandez. Causecommune, donc pour la terre d'Algérie.S'ila transformé en dialogues le long monologue de Meursault, le personnage centralde l'étranger, Jacques Ferrandez revendique de ne pas avoir pris un seul motqui ne fut de Camus. Il reconnaît en revanche la difficulté qui fut lasienne à mettre un visage sur ce jeune homme si connu de tant de lecteurs depar le monde. Ceux-là découvriront avec Jacques Ferrandez le soleil d'Algérie,les plages de Tipaza, les rues d'Alger, la lumière aveuglante avant le dramed'une noirceur insondable.L'Etranger , d'aprèsl'œuvre d'Albert Camus, aux éditions Gallimard, en avant première auxrencontres du 9ème art d'Aix-en-Provence. Qui proposent aussi depuisla mi-mars et jusqu'à la fin mai19 expositions. Le week-end prochain en sera lemoment phare. Aufil des déambulations dans la ville, vous découvrirez les imagiers de Blexbolexau Musée des Tapisseries, les insectes fantastiques de la collectionMétamorphose de Barbara Canepa au Museum d'histoire naturelle, un parcours dansl'œuvre de Raymond Poïvet à l'office du tourisme ou encore aux Archivesdépartementales les liens qui unissent la France et le Liban dans le travail ennoir et blanc de Zeina Abiracheid.Leprogramme des rencontres du 9ème art d'Aix-en-Provence