Cet article date de plus d'un an.

Bande dessinée : Enki Bilal signe "Shakespeare - Bilal. Une rencontre", un "travail d’introspection"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 10min
Le dessinateur et auteur de BD Enki Bilal était l’invité du 12/13 info, lundi 27 novembre. Il est notamment revenu sur la publication de "Shakespeare - Bilal. Une rencontre", une œuvre introspective.
Bande dessinée : Enki Bilal signe "Shakespeare - Bilal. Une rencontre", un "travail d’introspection" Le dessinateur et auteur de BD Enki Bilal était l’invité du 12/13 info, lundi 27 novembre. Il est notamment revenu sur la publication de "Shakespeare - Bilal. Une rencontre", une œuvre introspective. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
Le dessinateur et auteur de BD Enki Bilal était l’invité du 12/13 info, lundi 27 novembre. Il est notamment revenu sur la publication de "Shakespeare - Bilal. Une rencontre", une œuvre introspective.

Le dessinateur et auteur Enki Bilal signe "Shakespeare - Bilal. Une rencontre" (éd. Marie Barbier). Dans cet ouvrage, il explique comment il a adapté "Roméo et Juliette" en bande dessinée en 2011. Pour lui, revenir sur la création d’une œuvre, "c’est un exercice intéressant". "Moi, j’ai rencontré Shakespeare dans ce livre de 2011. Je ne m’attendais pas un jour à avoir à faire ce travail d’introspection. (…) Finalement, on se redécouvre soi-même", explique l’auteur, qui confie qu’il ne relie que rarement ses livres. Selon lui, cet exercice est "un moyen de revoir comment on travaille sur un texte".

L’enjeu climatique

Celui qui avait prédit, quatre ans avant les faits, l’attentat du 11 septembre, se dit inquiet de ses propres visions. "Ce n’est pas agréable de se rendre compte que [l’attaque contre l’occident en 2021] je l’avais sentie, que je l’avais vue", reconnaît l’auteur, qui explique faire "la conjugaison entre le présent et un passé relativement proche". Pour lui, il y a une façon "de sentir un plausible avenir".Interrogé sur l’enjeu du réchauffement climatique, Enki Bilal répond : "Je pense que c’est plus important. Dans ‘Julia et Roem’, (…), c’est la planète elle-même qui se révolte contre les humains." À l’aube de la Cop 28, le dessinateur s’avoue "pas très optimiste".   

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.