Arnaque au faux conseiller bancaire : les escrocs ne vont plus pouvoir usurper un numéro de téléphone fixe

À partir du 1er octobre dès qu’un faux numéro sera détecté, l’appel sera immédiatement coupé par les opérateurs.
Article rédigé par Anicet Mbida
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
A partir di 1er octobre, si un arnaqueur veut vous contacter, il devra soit afficher son propre numéro, soit le masquer (photo d'illustration)? (VANESSA MEYER / MAXPPP)

Vous avez peut-être déjà été la cible d’une arnaque au faux conseiller bancaire. Jusqu’ici, les messages étaient plutôt crédibles, car le véritable numéro de votre banque s'affichait, mais tout cela sera bientôt terminé. La riposte s’organise. À partir du 1er octobre, les opérateurs vont authentifier les appels pour s’assurer que le numéro n’a pas été usurpé. Qu’il s’agit vraiment de la bonne banque ou de la bonne entreprise, et pas d’un escroc qui cherche à faire main basse sur vos économies.

Avec ce système, dès qu’un faux numéro sera détecté, l’appel sera immédiatement coupé. Il ne fera même pas sonner votre téléphone. Si un arnaqueur veut vous contacter, il devra soit afficher son propre numéro, soit le masquer. Ce qui sera, évidemment, moins crédible pour se faire passer pour votre conseiller bancaire. 

Des banques de plus en plus vigilantes

Cette riposte semble efficace lorsqu'on connaît le numéro de son banquier ou qu'il est enregistré dans son agenda. À ce titre, certains téléphones affichent automatiquement le nom de la société qui appelle, donc, il n’y a rien à faire. Mais si l'on n'est pas équipé du bon téléphone, pas vigilant et si l’escroc a beaucoup de bagout, on peut se faire avoir. C’est pourquoi certaines banques commencent à ajouter une sécurité supplémentaire. Elles vont vous demander, par exemple, de valider l’appel dans leur application. Ou simplement vous envoyer une notification pour certifier que c’est bien un de ses représentants qui essaie de vous joindre.

Ce dispositif est déjà disponible à l’étranger et vient d’arriver en France chez la banque en ligne Sumeria, que l’on connaissait auparavant sous le nom de Lydia. Une technique qui pourrait-être reprise par les grandes banques traditionnelles.

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