L'autre coté du miroir
Polémique donc car celle qui, bientôt peut être, sera la
nouvelle Première dame de France a piqué une grosse colère en apercevant sa
propre photo à la une de son propre journal. "Quel choc, dit elle, et
quelle colère de découvrir l’utilisation de photos sans mon accord ni même être
prévenue". A quoi Paris Match répond "c’est notre indépendance et
Valérie est la mieux placée pour la comprendre." Nouvelle illustration de la
fameuse formule "le poids des mots, le choc des photos."
Et c’est là que la fâcherie de Madame Trierweiller paraît un
peu excessive. D’abord parce qu’effectivement elle connaît la musique. Ensuite
parce son statut de "compagne en campagne" qui ne le lâche plus son
homme d’une semelle l’expose forcément aux objectifs et aux caméras. Enfin
parce que la (ou plutôt les photos car il y en a huit pages), sont toutes
ravissantes, ce qui n’est pas surprenant, du style publi-reportage ultra
complaisant et même accompagné d’un sondage indiquant que François et Valérie
formeraient le couple présidentiel préféré des Français avec 40% contre 26% au
couple Nicolas et Carla.
Bref, le Paris Match de cette semaine est carrément une
aubaine pour l’image du candidat socialiste. "Que du bonheur",
comme disent les ados. On peut le feuilleter des heures dans les salles
d’attente, sans rien trouver de désagréable ou négatif. Alors, réflexion faite
on se dit que la belle Valérie a peut être surjoué sa colère pour ne pas être
accusée de "pipolisation" excessive.
Toujours le poids des mots et le choc des photos. Et la
preuve que, décidément, rien n’est plus difficile que de passer "de
l’autre coté du miroir".
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