D'abord chez lui àSt Petersburg pour le G20 en réservant à chacun de ses invités une poignée demain différente, froide, glaciale, moqueuse ou chaleureuse. Il y avait là unemise en scène que Messieurs Hollande et Obama ont modérément appréciée. Tout comme ilsont moyennement digéré le diner de cons organisé dans la foulée ou tout lemonde a causé de la Syrie sans même écouter son voisin.Ensuite le lendemainquand brusquement le président russe a sorti de son chapeau une solutionmiracle : la mise sous contrôle de l'ONU et le démantèlement de l'arsenalchimique syrien. Proposition aussitôt acceptée par Damas et salué par lesNations Unies.Enfin en accordantune tribune libre au journal New York Times dans laquelle Poutine se paie leluxe de défendre Bachar El Assad, de dénoncer ses opposants islamistes, deprendre à témoin directement le peuple américain et de donner des leçons depacifisme au prix Nobel de la paix Barack Obama. On se croirait dans " Guerre Et Paix " de Tolstoï ou larealpolitik et l'inéluctabilité de l'histoire étaient magistralement décrits.Nul ne sait encorequi va gagner la guerre civile en Syrie, mais la bataille diplomatique tourne àl'avantage de la Russie. Peut-on vraiment donner tort à Poutine quand ils'inquiète de la montée en puissance des brigades internationales islamistes enSyrie et quand il prédit un embrasement au proche orient en cas de frappesaméricaines ou françaises ? Ce n'est pas parce que c'est lui qui le ditque c'est faux.