Pour la 5efois en 6 ans, la chancelière allemande Angela Merkel vient d'être désignée "femme la plus puissante du monde" par le magazine américainForbes. En raison, explique le journal "de son rôle d'actrice majeuredans le contexte de crise économique qui secoue la zone euro et menace toujoursles marchés ".Bonne pioche pour lavieille Europe, d'ailleurs, puisque la seule Française du podium, la nouvellepatronne du FMI, Christine Lagarde se classe 8e. Là encore,bonjour la crise. Et au passage, merci DSK.Pour compléter lepodium, médaille d'argent pour la patronne de la diplomatie américaine, HilaryClinton. Médaille de bronze pour la présidente du Brésil, Dilma Roussef. Lesmédias sont en très bonne place puisque la directrice de la rédaction du NewYork Times, Jill Abrahamson pointe en 5e position, deux longueursdevant Michelle Obama. La benjamine dupalmarès est la chanteuse Lady Gaga, 26 ans et 14e place. Ladoyenne, qui n'est pas du tout gaga, la reine Elizabeth d'Angleterre, 86 ans est26e.Sachez encore que lemagazine Forbes étant américain, 71 des 100 femmes qu'il a choisies sontégalement Américaines. La beauté et le talent d'Angélina Jolie ne luirapportent que la 66e position. Le courage et l'intelligencede l'opposante birmane Aung San Suu Kyi lui valent la 19e.Enfin, on compte 25chefs d'entreprise parmi les 100 femmes supposées les plus puissantes du monde.Une sur quatre. Et qui représentent au total un chiffre d'affaires de 984milliards de dollars.Puisqu'on vous ditque la crise inspire les dames !