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Les coups de coeur de nos libraires

A lire cette semaine : "Les autos tamponneuses" Stéphane Hoffmann, "Turqueto", de Metin Arditi, "Le sang des bistanclaques", d’Odile Bouhier et "Un certain mois d'avril à Adana", Daniel Arsand.
Article rédigé par franceinfo
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Avec les libraires Géraldine Pétri de Nancy, et Gérard Collard de La Griffe Noire, à St Maur-des-fossés.

  • A noter ce week-end, le premier grand salon du livre de la rentrée : Le livre sur la place, 33ème édition à Nancy, avec plus de 500 auteurs invités.

    Avec Le choix des Libraires

    Mot des éditeurs

  • Les autos tamponneuses, de Stéphane Hoffmann, chez Albin Michel

    "Pour nous, le mariage a toujours ressemblé à un tour d’autos tamponneuses : c’est inconfortable, on prend des coups, on en donne, on tourne en rond, on ne va nulle part mais, au moins, on n’est pas seul."
    _ Lorsque Pierre veut prendre sa retraite pour passer le reste de sa vie auprès de sa femme dans leur belle maison du golfe du Morbihan, Hélène ne l’accepte pas. Elle ne tient pas à découvrir un vieux mari en l’homme qu’elle aime depuis toujours. Une nouvelle vie commence. Tout est à réinventer.

    Après Château Bougon, Stéphane Hoffmann poursuit avec brio la plus pessimiste et la plus gaie des œuvres romanesques, en observateur toujours inattendu, féroce et bienveillant, de nos mœurs contemporaines.

  • Le Turqueto, de Metin Arditi, chez Acte Sud

    Se pourrait-il qu'un tableau célèbre – dont la signature présente une discrète anomalie – soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne ? Un égal du Titien ou du Véronèse ?
    Né à Constantinople en 1519, Elie Soriano a émigré très jeune à Venise, masqué son identité, troqué son nom contre celui d'Elias Troyanos, fréquenté les ateliers de Titien, et fait une carrière exceptionnelle sous le nom de Turquetto : le "Petit Turc", comme l'a surnommé Titien lui-même.
    Metin Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste, né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne, qui fut traîné en justice pour hérésie.

  • Le sang des bistanclaques, d’Odile Bouhier, aux Presses de la Cité

    Lyon, mai 1920. Une enquête est ouverte à la suite de la découverte du cadavre putréfié d'une vieille femme. Pour ne pas ternir la réputation de sa ville, rivale de Paris et ses Brigades du Tigre, le procureur confie l'affaire au tout nouveau laboratoire de la police scientifique de Lyon, le premier au monde, dirigé par deux experts : l'éminent professeur Hugo Salacan, et le commissaire Victor Kolvair, rescapé des tranchées. L'autopsie du corps révèle d'étranges sévices...
    _ Cette enquête criminelle dévoile deux visions de la police et de la science, dans une France en pleine mutation... Le Sang des bistanclaques est une formidable reconstitution du monde des soyeux et celui de la police, une plongée dans la société lyonnaise des Années folles. C'est aussi le parcours d'une folie individuelle, le portrait d'un enfant de la Croix-Rousse devenu tueur en série.

  • Un certain mois d'avril à Adana, Daniel Arsand, chez Flammarion

    Adana, au sud de la Turquie, avril 1909. Rien ne pouvait annoncer le massacre perpétré par les étudiants d'Union et progrès. Toros Véramian, Diran Mélikian, Atom Papazian et leurs amis assistent impuissants à la montée de la haine et combattent comme ils peuvent... La mort frappera la plupart, l'exil sera le lot de certains.
    _ C'est toute la puissance du roman de Daniel Arsand de réinventer une ville et d'évoquer le destin d'un peuple. De donner un visage à l'Histoire.

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