Dictionnairede la méchanceté chez Max Millo Pourquoifaire la part belle à la méchanceté, alors qu'il serait sans doute plus louabled'évoquer les vertus et tout ce qui concourt à fonder la beauté et la noblessedes Hommes ? S'attarder sur la méchanceté et ses possibles, c'est révéler untrait peu valorisé et pourtant intrinsèquement humain. Philosophes, auteurs,historiens, sociologues, anthropologues et théologiens se sont intéressés auxsources et aux motivations qui pouvaient conduire des individus à agir avecméchanceté. Les proverbes, les aphorismes et les Écritures, accordent une largeplace à la méchanceté et aux méchants, trahissant aussi un trait de caractèrequi interpelle la morale, la doxa, et la société.Marquisde Sade - L'ange de l'ombre de Gonzague Saint Bris – Ed. Télémaque Perverssexuel enragé et engagé, explorateur d'une sensualité sans limite, libertin etlibertaire, aristocrate et révolutionnaire, théoricien politique visionnaire,il est aussi le défricheur de l'inconscient et l'homme de théâtre d'avant-gardequi fait monter sur scène pour les apaiser les fous de Charenton. Le divinMarquis est une divine surprise sous la plume de Gonzague Saint Bris qui entrace, à l'aube du bicentenaire de sa mort, un portrait aussi saisissantqu'émouvant. Sans jamais rien éluder des aspects les plus choquants etdérangeants de son œuvre ou de ses obsessions les plus viscérales, GonzagueSaint Bris va plus loin, explorant les relations du Marquis avec les femmes desa vie, ses enfants, le monde de la monarchie, de la Révolution et de l'Empire.Dictionnairede l'éloge, de la flatterie et du compliment , R. Gordienne – Ed. Balland 4500mots, plus de 8000 sens. Avec ce savoureux dictionnaire, l'auteur offre lecompliment, l'éloge et la flatterie à goûter avec délice. Comme il est doux dese faire prendre, caresser ou châtier par les mots qui mettent tout leur art às'ordonner pour le bonheur d'adresser, ici un compliment ou un éloge, là uneflatterie. Jamais dictionnaire n'a ouvert aussi superbement tous ses sens àl'art du lécher les bottes, cirer les pompes ou passer de la pommade. RobertGordienne s'est embarqué dans une longue traque à travers les maquis desexpressions populaires, sentences, proverbes, interjections en tout genre. Ilpoursuit les grands auteurs, les écrivains négligés ou mal aimés. Il saitdonner de la gaîté à ses commentaires, ironiser quand bon lui semble. Il enprofite pour égratigner au passage quelques idées reçues, quelques grandspersonnages, ramenant de sa battue une variété de formules à faire pâlir uncourtisan, de quoi chatouiller l'homme politique en panne de flatteries. Lelecteur lambda, lui, se réjouira des signes de connivence que l'auteurabandonne dans les pages de ce livre admirable.LeBal du diable de Nadine Monfils – Ed. La MusardineLepetit cul moulé dans des rêves de soie, Nina croque l'amour avec gourmandise.Jusqu'au jour où elle épouse le diable aux gants blancs. Séduisant et vénéneux,il l'emprisonne dans son château d'épines, peuplé de nains, de fétichistes, demonstres, de personnages de cirque et d'anges aux ailes de cuir... La descenteaux enfers du sexe n'est rien à côté de cette, histoire où, avec une plume de"contes de fées", on pénètre dans les fantasmes les plus vénéneuxd'une Belge surréaliste. Lynch violé par Fellini.Ventde sang de Nele Neuhaus – Ed. ActesSud Lepremier mort s'appelle Grosmann. L'affaire serait banale si l'homme n'était pasle veilleur de nuit de la société qui va construire sur le Taunus un parcd'éoliennes, un projet combattu par une association de riverains. Meurtres encascades, rivalités locales, corruption globale, Neuhaus livre un polarhaletant au climat déréglé.