"Happy Mistake" deuxième album de l'italien Raphael Gualazzi
Baby what's wrong, titre* issu du deuxième album de Raphael Gualazzi intitulé Happy Mistake* donne une juste idée de ce nouveau talent. En deux ans, le pianiste chanteur italien est devenu la nouvelle
coqueluche en provenance d'Italie.
Grand, un peu débraillé et rougissant facilement, Raphael Gualazzi
avait tout du petit génie du clavier, préférant le studio aux scènes des salles de
concert. Et pourtant le public s'est vite approprié ses mélodies que l'on aime
siffloter les mains dans les poches. Avant de continuer à détailler sa carrière,
faisons le point. Jusqu'à présent les chanteurs italiens qui avaient
franchi les Alpes avaient la voix lustrée aux gravillons, le jean moulant et le
regard de braises, le cliché du crooner italien des années 80 et 90, ce qui
n'est absolument pas le cas de Raphael Gualazzi, un jeune homme moderne.
Le succès lui est tombé dessus
Fan de jazz, Raphael Gualazzi
commençait tranquillement sa carrière, s'imaginant séduire d'abord les fans de cette
musique puis éventuellement le grand public. A peine avait-il réfléchi à ce
plan de carrière que son premier album Reality and Fantasy s'est vendu à
100.000 exemplaires dans le monde. Pas la pire des tuiles mais un
succès qui l'oblige à accélérer le tempo et à déménager pour Londres.
En Italie, Raphael Gualazzi
s'est fait connaître grâce au Festival de San-Remo
C'est le rendez-vous annuel
incontournable de la chanson italienne depuis la fin de la Seconde Guerre
mondiale. Un événement un brin désuet, l'ambiance et le décor font un peu "Eurovision de proximité " mais rares sont les italiens à ne pas être devant leur
télé au mois de février pour ce concours de chansons. Bobby Solo, Eros
Ramazzotti, Laura Pausini y ont été découverts, impossible de passer à côté de
cette compétition.
Exilé en Grande-Bretagne,
Gualazzi revient très souvent en Italie , un pays si attachant mais où il n'est
pas toujours facile d'être musicien. Le jazz et le piano, il les a
découverts dès son plus jeune âge et lors des interviews il ne peut s'empêcher
de faire bouger ses doigt sur ses genoux comme un pianiste en manque de
musique. Ces idoles sont Paolo Conte,
Stewie Wonder et Ray Charles, pas évident de se comparer à eux, mais Gualazzi
tente le coup.
Raphael Gualazzi en concert
le 28 mai à Paris à la Maison des cultures du monde , le 5 juillet à Montauban et le 6 juillet à Nice au Jazz Festival.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.