"Le compteur s'est débloqué" : Jean Lassalle annonce avoir ses 500 parrainages pour l'élection présidentielle
Invité de franceinfo samedi, Jean Lassalle a annoncé qu'il pensait "faire partie de la course" à l'élection présidentielle.
"Je suis très heureux. Le compteur s'est débloqué. Il a dépassé les 500. Et je pense que je ferai partie de la course. C'est pour moi un moment d'émotion." Invité de franceinfo samedi 18 mars, Jean Lassalle a annoncé qu'il avait obtenu les parrainages nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle. Voilà dix mois que le député des Pyrénées-Altantiques est en campagne avec le mouvement Résistons !, qu'il a fondé à l'automne : "Je me suis préparé depuis longtemps. Mais entre se préparer et vivre l'élection, c'est autre chose".
Interrogé sur la campagne en cours, Jean Lassalle l'a qualifiée de "désespérante". "Le fait divers tient lieu de projet, a-t-il précisé. Nous sommes dans un pays qui a peur, qui n'a plus confiance en rien et en personne. Pour qu'une cause soit gagnante, il faut qu'elle soit joyeuse."
"Le compteur s'est débloqué et il a dépassé les 500. Je pense que je vais faire partie de la course", affirme Lassalle "un moment d'émotion" pic.twitter.com/Chcq3yZlfv
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Retirer les troupes françaises du Proche-Orient et créer une armée contre la cybercriminalité
S'il était élu président, Jean Lassalle a assuré sur franceinfo que sa première mesure serait de "retirer immédiatement les troupes françaises du Proche-Orient" : "Je ne comprends pas bien ce que nous y faisons". Et le député des Pyrénées-Atlantiques de citer des pays comme la Libye, le Mali et la coalititon qui fait la guerre en Syrie. "Il y a d'autres moyens de lutter" contre Daech, a-t-il précisé.
Jean Lasalle souhaite également créer une "quatrième armée" : "En plus des armées de terre, de mer et de l'air, il faut créer l'armée contre la cybercriminalité, qui rejoindra toutes les forces. C'est avant tout une bataille du renseignement".
S’il est élu, la première mesure de Lassalle : "Je retire immédiatement les troupes françaises du Proche Orient" #8h30Politique pic.twitter.com/dDU2qioKNQ
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En janvier, Jean Lassalle s'était rendu en Syrie pour rendre visite à Bachar al-Assad. "Mais cette idée (de retrait ndlr), je l'ai depuis bien longtemps", a-t-il affirmé : Le sang qui coule appelle le sang qui coule. La France doit utiliser le fond de crédibilité qu'il lui reste pour devenir une maman de paix. Il faut poser un autre paradigme. L'actuel paradigme est une escalade permanente. Il y a un arc électrique de part et d'autre de la Méditerranée".
"Macron, c'est une bulle financière"
Interrogé sur la candidature d'Emmanuel Macron, Jean Lassalle l'a qualifiée de "bulle financière" : "Il ne faudrait pas qu'elle éclate aussi violemment que celle qu'on a déjà connue". Le député des Pyrénées-Atlantique a lié le candidat du mouvement En Marche à "l'élite", alors que lui souhaite partir "de la base".
Macron est "une bulle financière" selon Lassalle, "il ne faudrait pas qu’elle éclate aussi violemment que celle que nous avons déjà connue" pic.twitter.com/dEq6J7lsAX
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La "tragédie" des campagnes
"La campagne est en train de mourir à un point que personne n'imagine", a également commenté Jean Lassalle, qui souhaite faire de cette question une "grande cause nationale". "C'est une tragédie qui se joue, comme cela a été le cas pour l'industrie et les 750 000 entreprises perdues en dix ans", a-t-il précisé.
"Mais je dois aussi m'occuper des banlieues et des grandes villes. Et je dois redonner confiance et donner de l'espoir à ce pays qui n'en a plus", a-t-il conclu.
"Les Français veulent être rassemblés, ils ont envie de revivre un bon coup de 'Bleu, Black, Beur'" affirme Lassalle #8h30Politique pic.twitter.com/c6lFRB0ZUs
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