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Budget : le Constructif Franck Riester salue "des avancées majeures" que la droite "n'a pas eu le courage de mettre en œuvre"

Le député Les Républicains de Seine-et-Marne, co-président du groupe Les Constructifs à l'Assemblée nationale, Franck Riester, est revenu sur le vote du budget en cours, samedi sur franceinfo. "Je voterai ce budget", a-t-il assuré. 

Article rédigé par franceinfo
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Franck Riester, député Les Républicains de Seine-et-Marne et co-président du groupe Les Constructifs à l'Assemblée nationale, était l'invité du 8h30 de franceinfo, samedi. (FRANCEINFO)

Franck Riester, député Les Républicains de Seine-et-Marne et co-président du groupe Les Constructifs à l'Assemblée nationale, était l'invité de franceinfo, samedi 21 octobre. Il est notamment revenu sur le vote du budget qui se déroule à l'Assemblée. "À titre personnel, je voterai pour ce budget", a affirmé le maire de Coulommiers. "Je pense qu'il y a des avancées majeures que nous avons toujours défendues et que nous n'avons pas eu le courage de mettre en oeuvre", a déclaré Franck Riester.

Il a expliqué soutenir la suppression de l'impôt sur la fortune (ISF) votée vendredi 20 octobre dans l'après-midi, "un impôt antiéconomique qui mine le financement de nos entreprises depuis des années". D'après Franck Riester, l'ISF était "un symbole ravageur envoyé à toutes celles et ceux qui ont envie de créer, de se développer, d'aller de l'avant, que s'ils réussissent, on les pénalisera". Franck Riester voulait même aller encore "plus loin en supprimant aussi l'ISF sur l'immobilier. Il aurait fallu aller au bout de la logique."

Avec LR, le divorce est "pratiquement consommé"

Franck Riester sera fixé sur son sort mardi 24 octobre. Le parti Les Républicains devrait en effet se prononcer sur l'exclusion ou non du co-président du groupe Les Constructifs à l'Assemblée, comme quatre autres responsables LR ralliés à Emmanuel Macron. "On arrive à un moment donné où le divorce est pratiquement consommé", a réagi le député de Seine-et-Marne. Il s'est dit déçu du parti Les Républicains, dirigé selon lui par des "personnes ultra-conservatrices" qui cherchent à "exclure plutôt que de rassembler". "On veut absolument couper les têtes", des dissidents, déplore-t-il. 

Mais Franck Riester ne compte pas démissionner pour autant du parti car "ce n'est pas la façon" dont il "conçoi[t] la politique". Il menace même d'en créer un autre : "À force de s'employer à nous forcer à être exclus de ce parti, s'ils n'arrivent pas à prendre cette décision, on prendra la décision de créer un nouveau parti", a indiqué le député. "Je suis choqué de voir, par sectarisme, par petit calcul électoraliste, mes anciens petits camarades (...) qui s'opposent avec virulence à des ministres de droite qui font partie encore de leur famille politique et qui mettent en oeuvre une politique qu'ils ont toujours défendue. Ça m'écœure", a ajouté Franck Riester.

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