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Zemmour aux legislatives, absence d'alliance avec le RN et score à la présidentielle... Le "8h30 franceinfo" de Nicolas Bay

Le vice-président de Reconquête était l'invité du "8h30 franceinfo" du vendredi 13 mai. Il répondait aux questions de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 25 min
Nicolas Bay invité du 8h30 franceinfo du 13 mai 2022 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Législatives : Zemmour "en première ligne, au devant des 550 candidats Reconquête"

Après quelques hésitations, Eric Zemmour sera finalement bien candidat aux élections législatives, dans le Var, dans la circonscription de Saint-Tropez. Un choix logique pour le vice-président de Reconquête ! Nicolas Bay, invité du 8h30 franceinfo ce vendredi 13 mai "C'est un endroit qu'il connaît bien, où les électrices et électeurs lui ont fait confiance lors du premier tour de la présidentielle." Selon lui, il est important "qu'il soit en première ligne, au devant des 550 candidats Reconquête !"

"La seule force nouvelle qui a émergé dans cette élection, c'est Eric Zemmour."

Nicolas Bay

à franceinfo

Alors que l'élection présidentielle a vu Eric Zemmour rassembler 7% des voix au premier tour, la stratégie était la bonne selon Nicolas Bay, le candidat Reconquête ! a été victime des circonstances : "Il a d'abord imposé un certain nombre de thèmes dans la campagne. La seule force nouvelle qui a émergé dans cette élection, c'est Eric Zemmour. Il a posé le débat sur la préservation de notre identité. Emmanuel Macron a profité de la guerre en Ukraine pour éviter le débat. Ca a profité aux étiquettes politiques les mieux installées. C'est un vote d'habitude, d'inertie." 

Pas d'union des droites : "Les comptes de boutiques l'emportent sur l'intérêt de notre pays"

Face à l'union des partis de gauche, les partis de l'autre côté de l'échiquier politique ne s'allieront pas puisque Marine Le Pen a refusé la main tendue par Eric Zemmour pour une alliance aux législatives. Un choix que Nicolas Bay, ancien du Rassemblement National, déplore : "Je le regrette parce qu'il y a l'idée qu'on préfère avoir sept ou huit députés seuls que cinquante avec d'autres. Les comptes de boutiques l'emportent sur l'intérêt de notre pays."

Retrouvez l'intégralité de l'interview :

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