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Test PCR après un voyage en Espagne ou au Portugal, manifestations contre le pass sanitaire... Le "8h30 franceinfo" de Clément Beaune

Le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 15 juillet 2021.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Clément Beaune, le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 15 juilet 2021. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Clément Beaune, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 15 juillet 2021. Test PCR après un voyage en Espagne ou au Portugal et manifestations contre le pass sanitaire... Il répondait aux questions de Lorrain Sénéchal et Jean-François Achilli.

Des tests PCR pour les voyageurs non vaccinés de retour d'Espagne ou du Portugal

"Un test de moins de 24 heures" sera à faire au retour de l'Espagne et du Portugal pour les voyageurs non vaccinés, a annoncé Clément Beaune sur franceinfo. Les pays ibériques, l'Espagne et le Portugal, font face à une nouvelle flambée de l'épidémie du Covid-19. Le gouvernement recommande d'éviter ces deux pays cet été : "J'ai fait cette recommandation de responsabilité individuelle, mais on peut y aller notamment quand on est vacciné", a-t-il précisé.

"Il y aura pour ceux qui ne sont pas vaccinés quand ils reviennent de ces pays, Espagne et Portugal, parce que la situation y est difficile, un test de moins de 24 heures à faire. La mesure devrait entrer en vigueur ce week-end", a-t-il indiqué. Le secrétaire d'État a précisé qu'il n'y aura pas d'isolement obligatoire pour les voyageurs en provenance des pays d'Europe.

Manifestations contre le pass sanitaire : "La violence n'est pas justifiée"

"J'aimerais qu'il y ait beaucoup de dictatures comme la France dans le monde", s'est insurgé le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes alors que des voix s'élèvent contre l'obligation vaccinale pour les soignants et l'élargissement du pass sanitaire. Près de 20 000 personnes ont manifesté mercredi contre le projet gouvernemental qui vise à inciter les Français à se faire vacciner contre le covid-19. 

"J'ai entendu des gens expliquer qu'on était en dictature. Les mots ont un sens dans le débat public. La violence n'est pas justifiée. L'outrance et l'excès non plus", a estimé Clément Beaune. "On peut avoir des désaccords, on peut avoir des débats sur le pass sanitaire sur la question du vaccin, on peut avoir des interrogations, il peut avoir de la fatigue et de la colère. Il ne peut pas avoir de la violence et on ne peut pas dire n'importe quoi. Si on était vraiment une dictature, on n'aurait pas le droit de manifester. On n'aurait pas le droit de s'exprimer", a-t-il expliqué.

Le secrétaire d'État invite à comparer les 20 000 manifestants de mercredi aux 3 millions de rendez-vous pris sur les plateformes comme Doctolib juste après l'allocution d'Emmanuel Macron : "Il faut regarder effectivement les proportions", dit-il. "Cela montre qu'il y avait dans ceux qui n'étaient pas vaccinés, une toute petite minorité qui se livre à la violence, qui est anti-vaccin, qui ne croit pas au progrès, ne croit pas à la raison, qui ne croit pas au débat éclairé et plus de gens qui, simplement, se posaient des questions et attendaient", a-t-il analysé.

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du jeudi 15 juillet 2021 :

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