Primaire de la gauche, Eric Zemmour… Le "8h30 franceinfo" de Fabien Roussel, candidat communiste à l'élection présidentielle

Invité sur franceinfo jeudi 9 décembre, Fabien Roussel, député du Nord et candidat communiste à l'élection présidentielle, est notamment revenu sur la primaire de la gauche proposée par la candidate socialiste Anne Hidalgo, pour ensuite évoquer la campagne d’Eric Zemmour.

Primaire de la gauche : "Si vous doutez de votre candidature, venez nous rejoindre"

"Si vous doutez de votre candidature, venez nous rejoindre", a ainsi lancé Fabien Roussel  à la socialiste Anne Hidalgo qui a proposé mercredi soir une primaire à gauche. "La primaire, c'est fait pour trancher sur telle ou telle personne", explique le candidat du PCF. "Est ce qu'on va retrouver l'espoir à gauche en réglant un problème de personne, de nom ? Je ne pense pas."

Le vrai "problème de la gauche, selon lui, c'est d'être en capacité de se rassembler sur un programme ambitieux pour la France, en rupture avec ce modèle économique, sachant répondre autant aux urgences sociales qu'aux urgences climatiques". A quatre mois du premier tour de l'élection présidentielle, il appelle donc Anne Hidalgo et Arnaud Montebourg, les deux seuls candidats qui accepteraient de jouer le jeu d’une primaire à gauche, à le rejoindre pour son "pacte des jours heureux qui s’engage à rompre le modèle économique".

Présidentielle : le discours d’Eric Zemmour, c’est "la France des années 1930 qui prépare la collaboration"

Eric Zemmour lors de cette campagne et particulièrement lors de son discours tenu à l’occasion de son meeting à Villepinte dimanche dernier, c’est "la France des années 1930 qui prépare la collaboration", estime-t-il. Le climat de cette campagne présidentielle l'inquiète "fortement", a-t-il dit. "Quand j'ai écouté le discours du candidat d'extrême droite, j'ai trouvé qu’il y avait beaucoup de violence. Ça m'a rappelé la France des années 1930, sans le Front populaire, et donc je trouve cela plutôt inquiétant". Eric Zemmour, dénonce-t-il, "a particulièrement ciblé les juges, les journalistes, les musulmans, les féministes, les gays et lesbiens".