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Mort d’Al-Baghdadi, Brexit, Thierry Breton… Amélie de Montchalin invitée de franceinfo

Amélie de Montchalin (La République en marche) était l'invitée du "8h30 franceinfo", lundi 28 octobre 2019. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Amélie de Montchalin,  secrétaire d'État chargée des Affaires européennes, invitée du "8h30 franceinfo", lundi 28 octobre 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Amélie de Montchalin, secrétaire d'État chargée des Affaires européennes, était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 28 octobre 2019. Mort d’Abou Bakr Al-Baghdadi, Brexit, candidature de Thierry Breton à la Commission européenne… Elle répond aux questions de Marc Fauvelle et Jean-Jérôme Bertolus.

Mort d'Al-Baghdadi : la France "pas dans l'équipe qui a mené le raid"

"Nous étions pas dans l'équipe qui a mené ce raid" confirme Amélie de Montchalin, à propos de l'intervention américaine qui a entrainé la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi. La secrétaire d'État refuse en revanche de répondre à la question de savoir si la France avait été informée ou pas de cette intervention, "une question sans objet" estime-t-elle.

C'est un combat qui doit encore durer, car nous ne sommes pas arrivés au bout de cette lutte

Amélie de Montchalin

à franceinfo

"Ce combat contre Daech n'est pas terminé. Il y a encore beaucoup de combattants, on sait que ce sont des organisations très mouvantes et qui peuvent se retrouver un leader ou en tout cas des velléités d'organisation rapidement. Il n'y a plus d'Etat islamique au sens géographique, mais on sait qu'en Syrie et en Irak, notamment, il y a encore présence de combattants. C'est pour ça qu'on va réunir la coalition contre Daech", insiste la secrétaire d'État aux Affaires européennes. 

Un report du Brexit envisagé

"Les Européens, de manière unie, devront probablement se dire qu'il faut donner plus de temps" aux Britanniques en cas de nouvelles élections, qui constitueraient "un fait politique majeur", déclare Amélie de Montchalin, à propos du report du Brexit demandé par les Britanniques et que la France pourrait donc accepter.

"Aujourd'hui si on nous annonce des élections [début décembre], ce n'est pas complètement aberrant d'avoir quelques semaines ensuite pour que cette nouvelle majorité puisse étudier l'accord qui est sur la table, poser une ratification et qu'on puisse avancer", justifie la secrétaire d'État aux Affaires européennes. 

Thierry Breton, la dernière carte française

Après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard par le Parlement européen, la France a proposé le nom de Thierry Breton pour devenir le membre français de la Commission européenne. "Si [la candidature] de Thierry Breton est rejetée la France n'a pas de plan C", affirme Amélie de Montchalin. 

Mais le nom de l'ancien ministre de l'Économie fait l'objet de critiques. Actuellement à la tête du groupe français d'informatique Atos, un risque de "conflit d'intérêts" est ainsi pointé par plusieurs responsables politiques de gauche et de droite. Des doutes balayés par la secrétaire d'État chargée des Affaires européennes : "Il y a un procès un peu hallucinant depuis quelques jours qui consiste à dire que quand on est compétent dans un domaine, il ne faut surtout pas qu'on s'en occupe au niveau européen", s'étonne-t-elle. 

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 franceinfo" du lundi 28 octobre 2019 :

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