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Légaliser le cannabis "ce serait accepter la victoire des soleils noirs" affirme Jean-Michel Blanquer

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, invité du "8h30 Fauvelle-Dély", mardi 25 juin, a réaffirmé l'opposition du gouvernement à la légalisation du cannabis.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, invité du "8h30 Fauvelle-Dély", mardi 25 juin 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Le débat a repris après la publication d'un rapport du Conseil d'analyse économique défendant la légalisation et la création d'un "monopole public de production et de distribution du cannabis" en France. "Le cannabis est nuisible, toutes les études montrent à quel point c’est extrêmement mauvais pour le cerveau de tout un chacun", a déclaré, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse, invité du "8h30 Fauvelle-Dély", mardi 25 juin, qui compare les drogues à "des soleils noirs."

C'est l'archétype de la fausse bonne idée. Cela envoie un message d'acceptation d'une fatalité. J'ai l'intention d'accentuer les campagnes contre le cannabis

Jean-Michel Blanquer

à franceinfo

"Le message doit être très clair, c'est un message éducatif, de santé, c’est que le cannabis est extrêmement nuisible, cela devient un fléau de notre société. Une bonne partie des sociétés du monde sont aujourd'hui extrêmement affaiblies par l'importance des drogues." De nombreux pays ont pourtant légalisé le cannabis ces derniers mois. "Il n'y a pas de solution miracle et je connais les raisonnements en la matière. Je peux respecter les raisonnements des uns et des autres puisqu'on cherche tous à ce que cela cesse de nuire à nos enfants et nos adolescents", a expliqué Jean-Michel Blanquer. "Je ne pense pas que ce soit un bon message d'aller vers la légalisation, je pense tout le contraire", a conclu le ministre. 

Brevet : "les circonstances familiales justifiées" permettront de le passer en septembre

Le gouvernement a décidé de reporter au début de la semaine prochaine les épreuves prévues jeudi et vendredi en France métropolitaine en raison de la canicule. Pour ceux qui ne pourraient pas être présents à ces dates, "les circonstances familiales justifiées seront un critère suffisant pour passer la session de septembre" a assuré Jean-Michel Blanquer. "J'ai demandé aux principaux de collège d'avoir une vision large de ce qu'est un empêchement, et donc en montrant une preuve, comme le fait qu'on a un titre de transport qui n'était pas annulable", a-t-il poursuivi. "Nous allons donner des points de repères mais ce sera de cette nature", continue le ministre.

Des établissements scolaires "dans un bon état thermique"

La vague de chaleur n'entraînera en revanche pas de fermeture générale des établissements scolaire a prévenu Jean-Michel Blanquer, qui estime que "la grande majorité" des établissements scolaires sont "dans un bon état thermique". Toutefois, le ministre de l'Éducation nationale a reconnu que ce n'est pas le cas pour tous "donc ce sera notamment dans ce genre de cas qu'on sera en situation d'avoir tout simplement à fermer l'établissement"

Fuites des sujets du bac : "une rigueur implacable"

Interrogé sur la fuite de l'épreuve de mathématiques du bac ES, Jean-Michel Blanquer s'est voulu rassurant : "c'est circonscrit et ça tourne autour de 4 établissements d'Île-de-France", a affirmé le ministre. Sur d'éventuelles fuites concernant la filière S, le ministre répond qu'il "est trop tôt pour tout vous dire puisqu’il y a une enquête policière qui est ouverte." 

"Je n’aimerais pas être à la place de ceux qui sont à l’origine de ces fuites parce que nous allons être d’une rigueur implacable avec cela et j'ai bon espoir que nous trouvions ceux qui sont à l'origine de ça", a prévenu le ministre. 

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 Fauvelle-Dély" du mardi 25 juin 2019 : 

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