Hommage aux victimes françaises du 7 octobre, attaque des Houthis, remaniement... Le "8h30 franceinfo" de François Hollande
François Hollande, ancien président de la République, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 7 février 2024. Hommage aux victimes françaises de l'attaque du 7 octobre, attaques des rebelles houthis en mer Rouge, suite du remaniement... Il répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis.
Attaque du 7 octobre : que viennent à l'hommage "ceux qui veulent s'incliner"
François Hollande dit comprendre "la colère des familles après les propos tenus par les dirigeants de LFI au lendemain du 7 octobre et leur incapacité à dire que le Hamas était une organisation terroriste et que c'était un attentat terroriste". Que "viennent ceux qui veulent s'incliner", estime l'ancien président, qui "n'aime pas beaucoup qu’il y ait des polémiques qui viennent embrumer l’hommage lui-même" qui sera rendu mercredi aux victimes françaises de l'attaque du 7 octobre en Israël.
Interrogé sur le "temps mémoriel" envisagé par l'Élysée pour les victimes françaises à Gaza, François Hollande estime que "ça ne peut pas être le même hommage", faisant une différence entre "les victimes du terrorisme et les victimes de guerre".
Attaque des rebelles houthis : la France doit "assurer la liberté de navigation"
Interrogé sur les attaques des rebelles houthis, qui visent les navires commerciaux occidentaux, et les répliques américaine et britannique, François Hollande estime que "la France doit travailler" avec ces pays "pour assurer la liberté de navigation et dire très clairement que cette liberté de navigation, c'est un élément important du droit international".
Attaques des rebelles Houthis: "La France doit travailler avec les Américains et les Britanniques et d'autres pour assurer la liberté de navigation. Il y a des règles. Quand on viole le droit international, on doit en supporter les conséquences", analyse François Hollande. pic.twitter.com/hOmNgoJi2C
— franceinfo (@franceinfo) February 7, 2024
"Il y a des règles", rappelle l'ancien président de la République, "quand on viole le droit international, on doit en supporter les conséquences". Pour François Hollande, la France prend un risque en ne réagissant pas : "si vous acceptez que votre voisin soit attaqué sans réagir à un moment, c'est vous qui êtes attaqué, pas simplement le voisin".
Remaniement : un tel délai est "inédit"
"C'est inédit, trois semaines, cela ne s'est jamais produit", déclare François Hollande au sujet de la vague de nomination attendus "plutôt" mercredi de ministres déléguées et secrétaires d'État appelés à rejoindre les 14 ministres en fonction depuis déjà un mois.
"Pendant ce temps, la vie des Français, elle, continue. Sur le logement, sur la santé, sur des questions de transports, il est nécessaire d'avoir des ministres. Ou alors il faut supprimer des gouvernements."
François Hollandeà franceinfo
Au centre des spéculations, l'entrée potentielle de François Bayrou et le possible départ d'Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale. François Hollande concède que, s'il avait été aux responsabilités, il n'aurait "pas nommé Mme. Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale".
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Retrouvez l'intégralité du 8h30 franceinfo du mercredi 7 février 2024 :
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