Enseignant décapité, réseaux sociaux, renseignement... Le "8h30 franceinfo" de Laurent Nuñez
Laurent Nuñez, coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, ancien secrétaire d'Etat à l'Intérieur, était l'invité du "8h30 franceinfo" dimanche 18 octobre 2020.
Laurent Nuñez, coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, ancien secrétaire d'Etat à l'Intérieur, était l'invité du "8h30 franceinfo" dimanche 18 octobre 2020. Enseignant décapité, réseaux sociaux, renseignement... Il répond aux questions de Matteu Maestracci et de Jean-Jérôme Bertolus.
"Un palier a été franchi"
Laurent Nuñez a d'abord été interrogé sur la brutalité de l'attentat perpétré vendredi 16 octobre 2020 dans les Yvelines. "Un palier a été franchi pour trois raisons", a-t-il détaillé. "Au regard de la qualité de la victime, qui a été ciblée parce qu'enseignant, parce qu'il a exercé le droit absolu de la liberté d'enseigner (...). La deuxième raison, c'est la barbarie de l'acte (...). Et la troisième raison, c'est qu'on peut penser qu'au moins indirectement, une polémique politique a conduit à cet acte terroriste."
"Sur les six dernières attaques, nous étions confrontés à des individus qui n'étaient pas connus des services"
Le coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme est ensuite revenu sur franceinfo sur les dernières attaques terroristes survenues en France. Laurent Nuñez a toutefois rappelé qu'il y avait "plus de 20 000 fiches pour radicalisation, dont un peu plus de 8 000 toujours actives", et que "nous connaissons de plus en plus d'individus". Il rappelle que "32 attentats ont été déjoués depuis 2017".
"Mieux cerner les menaces insidieuses maniées par l'islam politique"
Laurent Nuñez estime que les menaces qui pesaient sur Samuel Paty étaient indirectes, et non directes. Il reconnaît qu'il faut travailler à la façon de "mieux appréhender ces menaces indirectes". "Il y a des situations plus insidieuses et qui sont celles que manient l'islam et le séparatisme. Ce sont toujours des menaces indirectes. (...) Il nous faut maintenant travailler à la façon de mieux appréhender, de mieux cerner ces menaces indirectes."
Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du dimanche 18 octobre 2020 :
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