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Dose de rappel, présidence de l'Association des maires de France, #MeTooPolitique... Le "8h30 franceinfo" de Renaud Muselier

Le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 16 novembre.

Article rédigé par franceinfo
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Renaud Muselier, président Les Républicains (LR) de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 16 novembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Renaud Muselier, président Les Républicains (LR) de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 16 novembre. Dose de rappel, présidence de l'Association des maires de France, #MeTooPolitique... Il répondait aux questions de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia. 

Favorable à la troisième dose "pour tout le monde" et à un pass vaccinal

"Il faut mettre en place le plus tôt possible la troisième dose, pour tout le monde, tout de suite", a déclaré Renaud Muselier. "Il faut protéger nos populations et pour protéger nos populations, il faut les vacciner", a affirmé celui qui est aussi médecin. Et selon lui, cela vaut d'autant plus pour les soignants pour qui la dose de rappel n'est pas obligatoire à ce stade. "Ils sont doubles vaccinés, ils peuvent être triples vaccinés", a-t-il suggéré.

"Il faut passer d'un pass sanitaire à un pass vaccinal", a également recommandé Renaud Muselier. Selon lui, cela permettra à "tous ceux qui sont vaccinés avec la troisième dose d'avoir accès à la vie, sans bloquer tout le monde". Interrogé sur cette possibilité, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a fait savoir sur France Inter que l'exécutif ne travaillait pas sur l'option d'instaurer un pass vaccinal

Présidence de l'AMF : Renaud Muselier réaffirme son opposition au maire de Cannes

Alors que débute le 103e congrès de l'Association des maires de France (AMF) afin d'élire son nouveau président, Renaud Muselier a adressé lundi une lettre à tous les maires de sa région pour les "appeler à voter pour Philippe Laurent", élu UDI, contre David Lisnard, pourtant du même parti et de la même région que lui. "Je préfère le plus compétent", s'est-il expliqué.

"L'immense majorité des maires de France ne sont pas étiquetés, ils ont besoin d'être représentés et défendus par des gens qui sont représentatifs et qui les connaissent parfaitement", a-t-il poursuivi, estimant que Philippe Laurent, maire de Sceaux (Hauts-de-Seine) correspond au profil puisqu'il est "maire d'une petite ville et secrétaire général de l'AMF". "Est-ce que la ville de David Lisnard, Cannes, est représentative des maires de France ? Pas sûr", a estimé Renaud Muselier.

Congrès LR : "Si Eric Ciotti gagne, je quitterai mon parti"

"Si Éric Ciotti gagne, je quitterai mon parti", a déclaré Renaud Muselier, même s'il "ne croit pas" que le député LR des Alpes-Maritimes puisse remporter le congrès qui doit désigner le candidat républicain pour la présidentielle de 2022. Parmi les autres candidats en lice - Valérie Pécresse, Philippe Juvin, Xavier Bertrand et Michel Barnier - Renaud Muselier n'a pas dévoilé celui qui remportera son vote.

"Si nous ne gagnons pas la présidentielle, nous serons absents du pouvoir depuis 15 ans, ce qui veut dire que notre famille politique risque grandement de disparaître", s'est-t-il expliqué. C'est la raison pour laquelle, "il est important d'intégrer", selon lui, le fait que Xavier Bertrand a les meilleures intentions de vote dans les sondages. "Ce que je veux, c'est que ma famille politique gagne la présidentielle", a-t-il insisté.

#MeTooPolitique : Renaud Muselier témoigne de sa "prise de conscience"

"J'aime les femmes, je suis un mâle blanc hétérosexuel, mais je n'avais jamais réalisé à quel point les femmes pouvaient subir des agressions", a déclaré Renaud Muselier, alors que 285 femmes politiques ont appelé à "écarter les auteurs de violences sexuelles et sexistes" de la vie politique dans une tribune dans le journal Le Monde.

Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur reconnaît avoir "pris conscience" de cette réalité. "#MeToo, ça m'a alerté", a-t-il poursuivi, indiquant avoir échangé avec sa femme et ses collaboratrices à ce sujet. "Elles m'ont dit que ça existait vraiment mais moi je ne réalisais pas parce que je n'avais jamais eu de cas autour de moi. Je me dis aujourd'hui que ma perception n'est pas la bonne", a-t-il affirmé. Désormais, il a assuré "faire attention" à ce qu'il dit et à ce qu'il fait, "car cela peut être mal perçu, mal interprété".

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du mardi 16 novembre 2021 : 

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