Dégradation de la note de la France, élections européennes... Le "8h30 franceinfo" de Jérôme Fourquet

Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Ifop, était l’invité du “8h30 franceinfo” samedi 1er juin 2024.
Article rédigé par franceinfo
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Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Ifop, était l’invité du “8h30 franceinfo” samedi 1er juin 2024. (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Ifop, était l’invité du “8h30 franceinfo” samedi 1er juin 2024. Dégradation de la dette, élections européennes, succès du RN, ... Il répondait aux questions de Jean-Rémi Baudot et Agathe Lambret.

"L'endettement et la dette publique arrivent en bas du tableau" des préoccupations des Français

L'agence de notation Standard & Poor's dégrade la note souveraine de la France samedi 1er juin pour la première fois depuis 2013, la faisant passer de AA à AA-. Pour autant selon Jérôme Fourquet, "la question de l'endettement et de la dette publique arrivent en bas du tableau" des sujets de préoccupation des Français. "Toutefois, cette annonce alimente une petite musique qui est celle d'une dégradation de la situation macro-économique du pays", nuance le directeur du département Opinion à l'Ifop. La décision de S&P fait donc "un peu tâche" dans le bilan du gouvernement, à une semaine des élections européennes.

Européennes : "Les électeurs zappent plus facilement"

À une semaine des élections européennes, la liste de Renaissance décroche dans les sondages derrière celle du Rassemblement national. Parmi les électeurs potentiels de Valérie Hayer, "on en a une partie qui se réfugie dans l'abstention", analyse Jérôme Fourquet. Quant à ceux qui se rendront aux urnes, "une dizaine de pourcents envisagent de voter pour la liste Glucksman" et "il y a aussi 8 à 10% d'électeurs macronistes qui envisagent de voter pour la liste Bardella." Un grand écart politique que le directeur du département Opinion à l'Ifop explique par le fait qu'"aujourd'hui, une partie des électeurs sont moins ancrés dans des convictions, dans des votes." Selon lui, les électeurs de 2024 "zappent plus plus facilement."

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