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Conflit Israël-Hamas : "On n'appelle pas à un cessez-le-feu contre le terrorisme", estime Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air française

L'ancien chef d'état major de l'Armée de l'Air était l'invité du 8h30 franceinfo du lundi 30 octobre 2023.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le général Jean-Paul Paloméros, invité du 8h30 franceinfo du lundi 30 octobre 2023 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Jean-Paul Paloméros, l'ancien chef d'état major de l'Armée de l'Air et commandant suprême de l'Otan était l'invité du 8h30 franceinfo du lundi 30 octobre 2023. Il répondait à Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot.

"On n'appelle pas à un cessez-le-feu contre le terrorisme"

"On n'appelle pas à un cessez-le-feu contre le terrorisme", assure lundi 30 octobre sur franceinfo Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air française et commandant au sein de l’Otan, il ne peut donc pas "y avoir de trêve avec le Hamas" dans ce conflit avec Israël.

L'offensive terrestre a "commencé"

L'offensive terrestre a d'ailleurs "commencé", selon Jean-Paul Paloméros, avec l'arrivée de troupes israéliennes dans la bande de Gaza. Selon lui, depuis le début du conflit, "Israël agit de manière ciblée, avec un renseignement de qualité", dans ces ripostes après l'attaque du Hamas du 7 octobre. Israël a notamment intensifié son offensive durant week-end, notamment dans le nord de la bande de Gaza. "Plus de 600 cibles" ont été visées à Gaza en 24 heures, indique l'Armée israélienne.  "Le but précis est de continuer à affaiblir le Hamas, et progressivement à l'enfermer dans ses tunnels", explique l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air française.

"Limiter les pertes humaines à tout prix"

L'armée israélienne "veut limiter les pertes humaines à tout prix et s'en prendre au cœur du sujet", assure Jean-Paul Paloméros. Il reconnaît tout de même qu' "Israël a forcément fait des victimes innocentes", mais que les vrais crimes de guerre sont commis par le Hamas : "Qui dit crimes de guerre dit volonté de s'en prendre à une population civile, ce n'est pas le cas d'Israël, c'est le cas du Hamas". Aussi, l'ancien commandant au sein de l’OTAN souligne que l'une des difficultés de cette guerre, c'est que "le Hamas est totalement immergé dans la population, il s'est implanté partout. Gaza, c'est le Hamas, le Hamas, c'est Gaza", affirme-t-il.

Retrouvez l'interview en intégralité : 

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