"Accord de principe" avec le Parti socialiste, bataille des législatives, capacité à gouverner... Le "8h30 franceinfo" d'Adrien Quatennens

Le coordinateur de La France insoumise était l'invité de franceinfo mercredi 4 mai. Adrien Quatennens a répondu aux questions de Lorrain Sénéchal et Neila Latrous.

Un "accord de principe" trouvé avec le Parti socialiste pour les législatives

Les délégations du PS et de LFI ont trouvé un "accord de principe" ce mercredi matin, a expliqué le coordinateur de La France insoumise. Cet accord doit désormais être soumis à la validation d’un conseil national qui sera convoqué en urgence dans les plus brefs délais. "Il y a notamment un accord sur la répartition des circonscriptions", explique-t-il. Des cadres du PS ont par ailleurs précisé à franceinfo que ce projet d'accord porte notamment sur 70 circonscriptions. "Nous avons tenu compte de l'implantation territoriale des différentes formations politiques", affirme le coordinateur de LFI.

Les délégations "ont discuté jusqu'à tôt ce matin", ajoute-t-il, affirmant vouloir commencer la campagne des législatives "dès ce week-end."  

Législatives : "Des dispositions" pour éviter les candidatures dissidentes 

Alors que France insoumise et Parti socialiste se sont donc mis d'accord pour une coalition en vue des prochaines élections législatives, Adrien Quatennens dit "craindre les candidatures dissidentes". "Mais il y aura des dispositions" pour l'empêcher, assure-t-il.

"Le principe d'un accord c'est aussi que les formations soient en capacité de les faire respecter. On ne peut pas tolérer qu'on passe un accord sur une répartition et qu'il y ait des dissidences." Adrien Quatennens affirme que "chaque formation sera engagée" à exclure de potentiels dissidents. "Mais je pense qu'on peut faire confiance et, qu'en sincérité, on se hisse à la hauteur du moment."

La France insoumise prête à gouverner avec "un programme de rupture" 

"Nous portons un programme de rupture mais aussi de gouvernement", assure le coordinateur de La France insoumise. "J'entends parfois la petite musique de 'ils ne veulent pas gouverner'... Si ! Nous n'avons fait que nous préparer à cela pendant ces cinq dernières années, à gouverner le pays."

"En 2017, certains pouvaient se dire que c'était un accident mais ça fait deux élections présidentielles de suite qu'un programme de rupture l'emporte très largement à gauche", a-t-il terminé.