Voies sur berge à Paris : une réouverture à la circulation "cinq jours par semaine", propose Florence Berthout
La présidente du groupe LR au Conseil de Paris a détaillé, vendredi, une proposition pour rouvrir partiellement la voie Pompidou à Paris, dont la piétonnisation, voulue par la maire PS, a été retoquée en justice.
La présidente du groupe Les Républicains (LR) au Conseil de Paris, Florence Berthout, a annoncé vendredi 2 mars sur franceinfo, une proposition pour rouvrir partiellement les voies sur berges à Paris, dont la piétonnisation, voulue par la maire PS Anne Hidalgo, a été annulée par le tribunal administratif de Paris.
Une réouverture partielle et expérimentale réclamée
Pour l'élue LR, "il faut changer la méthode". "Nous pourrions dans une période transitoire rouvrir à la circulation la voie Pompidou, quand il y a le plus de monde, c'est à dire cinq jours par semaine, en dehors des vacances scolaires", a-t-elle détaillé.
Par ailleurs, Florence Berthout a imaginé "des mesures compensatoires", comme "l'augmentation de la cadence de la ligne 1 du métro, la mise en place d'un bus à haute qualité de service et des carrefours intelligents". Pour la maire du 5e arrondissement de Paris, la fermeture des voies sur berges ne peut pas être justifiée par l'amélioration de la qualité de vie des Parisiens et une baisse de la pollution. Elle a dit constater "une augmentation assez vertigineuse des dioxydes d'azote" depuis la prise de la mesure, à cause de "reports de circulation". Florence Berthout a aussi regretté que la décision prise par la maire de Paris Anne Hidalgo l'ait "été à partir d'une étude d'impact qui montrait que le gain était très loin d'être évident".
Anne Hidalgo a annoncé qu'elle ferait appel de la décision du tribunal administratif et qu'elle prendrait "sans attendre" un nouvel arrêté. Pour Florence Berthout, la maire de Paris s'estime "au-dessus du droit". "Il y a une décision de justice et la maire ne respecte pas cette décision de justice", a poursuivi la maire du 5e arrondissement.
Qui pour les municipales de 2020 ?
Pour Florence Berthout, le parti LR doit avoir trouvé "un champion ou une championne" d'ici "la fin de l'année". "On est en train de se construire, a expliqué l'élue. Il va falloir qu'il y ait des talents qui incarnent un contre-programme, une contre-politique."
Florence Berthout "ne croit pas" à la piste Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. Elle ne se montre pas non plus favorable à une éventuelle alliance avec La République en marche. "Ce n'est pas à l'ordre du jour", a-t-elle répété, estimant que le candidat choisi doit être "un candidat LR" ou un candidat qui appartient à la "famille élargie" du parti,"y compris les constructifs". Interrogée sur l'hypothèse d'une primaire pour désigner ce candidat, Florence Berthout n'est "pas fan" mais assure que "si le groupe le souhaite, c'est ce que nous ferons".
Regardez l'intégralité de l'entretien de Florence Berthout sur franceinfo le 2 mars 2018.
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