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Primaire de la gauche. Vincent Peillon, convaincu du rassemblement, ne donne pas de consigne de vote

L'ex-candidat à la primaire de la gauche, invité de franceinfo jeudi, se dit rassuré sur la possibilité du rassemblement du PS et ne veut pas dire pour qui il ira voter dimanche, lors du second tour de la primaire de la gauche.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Vincent Peillon, éliminé à la primaire, ancien ministre de l’Education nationale. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Vincent Peillon, qui obtenu 6,81% des voix au premier tour de la primaire de la gauche, ne donne pas de consigne de vote pour le second tour dimanche prochain. L'eurodéputé PS, invité de franceinfo jeudi 26 janvier, a défendu cette position en expliquant qu'il avait vu, lors du débat entre Benoît Hamon et Manuel Valls mercredi, "la possibilité du rassemblement et donc une espérance qui peut revenir". "Une bonne nouvelle pour la gauche", a ajouté l'ancien ministre de l'Education nationale. 

"Mes idées, je continuerai de les porter. Je ne veux pas de la déchirure, je veux du rassemblement. Dès dimanche soir, je vais contribuer à ce rassemblement", a expliqué Vincent Peillon, ajoutant qu'il soutiendra le candidat issu de la primaire de la gauche, quel qu'il soit. 

Dimanche dernier, au soir du premier tour, Vincent Peillon avait appelé "les électeurs de gauche à amplifier leur vote".

Le "vaporeux" Emmanuel Macron

Interrogé sur la candidature hors primaire d'Emmanuel Macron, Vincent Peillon a appelé l'ex-ministre de l'Economie à "entrer dans le débat". "Monsieur Macron doit tout à la famille socialiste. S'il n'avait pas été nommé par François Hollande secrétaire général de l'Elysée puis ministre, on n'en parlerait pas. Il ne reconnait pas sa propre famille. Il est en train de dire, 'je n'ai rien à voir avec ces gens-là'. Il ne veut même pas venir débattre. Emmanuel Macron fait une erreur", a-t-il assuré. 

"Emmanuel Macron va devoir sortir dans les temps qui viennent d'un côté vaporeux, nuageux", a ajouté Vincent Peillon, lui demandant "d'entrer dans le débat" et lui conseillant d'"assumer qu'il est de gauche".  

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Vincent Peillon sur franceinfo le jeudi 26 janvier 2017.

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