Cet article date de plus de sept ans.

Pour Christian Estrosi, les législatives ne sont pas "une revanche" de la présidentielle

Le président démissionnaire de la région Paca, invité jeudi de franceinfo, souhaite le plus possible de députés LR à l'Assemblée nationale lors des élections de juin, tout en se gardant de volonté de "revanche". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Christian Estrosi, premier adjoint au maire de Nice, démissionnaire de la présidence de la région PACA invité de franceinfo jeudi 11 mai; (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Christian Estrosi, démissionnaire de la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) a assuré jeudi 11 mai sur franceinfo qu'il soutiendrait les candidats de sa famille politique lors des législatives, tout en souhaitant "la réussite du président de la République, parce que ce sera la réussite de la France". Une position que partage Alain juppé, a-t-il précisé.

Souhaite-t-il la nomination de François Baroin à Matignon ? Christian Estrosi a indirectement répondu en déclarant souhaiter le plus possible de députés LR à l'Assemblée nationale, tout en écartant toute esprit de "revanche"

"Je ne pense pas que les Français soient séduits et enthousiastes avec la victoire d'Emmanuel Macron. Ils sont inquiets et ils espèrent juste que la France, dans les cinq prochaines années, puisse réussir", a-t-il déclaré. "Emmanuel Macron est élu. Est-ce que nous devons faire obstruction à la réussite de la France ?" s'est interrogé Christian Estrosi. "Qu'aurait fait le Général De Gaulle ? Il aurait pensé à l'intérêt général de son pays", a-t-il ajouté.

La présidentielle : un combat "imperdable" perdu par Fillon

Christian Estrosi a assuré sur franceinfo avoir été loyal jusqu'au bout à François Fillon et à son parti Les Républicains (LR) à l'occasion de la présidentielle, tout en regrettant que ses conseils n'aient pas été suivis par le candidat de la droite, défait lors d'"un combat politique imperdable". 

"Même si j'ai eu un certain nombre de désaccords sur le projet, sur la posture sur l'attitude, je n'ai pas fait (...) le moindre écart qui puisse m'être reproché", a déclaré l'élu qui souhaite redevenir maire de Nice. Christian Estrosi ne regrette pas en revanche d'avoir dit qu'il avait "été choqué par le Trocadéro [le meeting où François Fillon annonce qu'il ira jusqu'au bout]choqué aussi par la radicalisation de cette campagne". Il précise avoir constaté que "quelques conseils" qu'il avait pu donner "n'ont pas été pris en compte et qu'il manquait à l'arrivée, 500 000 voix pour être au deuxième tour". Le premier adjoint à la mairie de Nice a appelé à tirer les leçons de ce qu'il s'est passé. "Ce combat politique était imperdable", a-t-il déclaré. 

Regardez l'intégralité de l'entretien de Christian Estrosi sur franceinfo le jeudi 11 mai 2017.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.