Cet article date de plus de sept ans.

Marine Le Pen "ne souhaite pas" prendre la tête d'une liste nationale aux européennes de 2019, selon Nicolas Bay

Le vice-président du Front national, invité vendredi de franceinfo, a déclaré que la présidente du FN souhaitait rester à l'Assemblée nationale, plutôt que de mener une liste nationale au européennes de 2019. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Nicolas Bay, vice-président du FN. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

Selon Nicolas Bay, vice-président du Front national, invité vendredi 1er décembre de franceinfo, Marine Le Pen ne prendra pas la tête d'une liste nationale aux élections européennes de 2019. "Elle a dit elle-même qu'elle ne le souhaitait pas, parce que maintenant elle est élue à l'Assemblée nationale où elle mène en première ligne le combat pour la défense des Français", a déclaré l'eurodéputé frontiste, qui a refusé de préciser si lui-même était candidat à la tête de liste. 

Marine Le Pen, tête de liste aux Européennes ? "Elle a dit elle-même qu'elle ne le souhaitait pas" répond Nicolas Bay.
Marine Le Pen, tête de liste aux Européennes ? "Elle a dit elle-même qu'elle ne le souhaitait pas" répond Nicolas Bay. Marine Le Pen, tête de liste aux Européennes ? "Elle a dit elle-même qu'elle ne le souhaitait pas" répond Nicolas Bay.

L'exécutif souhaite revenir à ce type de mode de scrutin, par liste nationale, pour les élections européennes de 2019, ce qu'apprécie le FN.  

Le FN prêt "à lever le secret bancaire"

Nicolas Bay a dénoncé la décision de la Société Générale, de clôturer plusieurs comptes du parti. "Il n'y a pas de motifs, elle est incapable de fournir des explications à la Banque de France et au Front national", a-t-il déclaré. Selon l'eurodéputé frontiste, "le FN est prêt à lever le secret bancaire, si c'est ce qui bloque la Société Générale pour dire la vérité". Mardi, la Banque de France avait estimé que la Société Générale n'avait pas enfreint la réglementation. 

Nicolas Bay s'est plaint que le FN ait dû emprunter à l'étranger, parce que "les banques françaises, de manière antidémocratique, ont refusé de prêter au Front national". "Tout cela s'est fait de manière transparente, régulière. Tout a été déposé auprès de la Commission des comptes de campagne, s'agissant des différentes élections", a-t-il ajouté. Nicolas Bay a également regretté "l'ingérence des banques dans la vie politique". Revenant sur la décision de la Société Générale, le vice-président du FN a fustigé les banques qui décident "qui peut obtenir un prêt pour une campagne présidentielle, multipliant ensuite des manœuvres qui entravent l'activité d'un parti politique (…) Ce n'est pas acceptable, d'autant moins que la banque est incapable de fournir le moindre début d'éléments qui justifieraient cette décision", a conclu Nicolas Bay.

La "critique de la France" reprochée à Emmanuel Macron hors des frontières

Interrogé sur la visite du chef de l'Etat français en Afrique, le vice-président du FN a jugé "insupportable chez Emmanuel Macron, le fait qu'il critique la France, son histoire, à chaque fois qu'il est à l'étranger".

"Il y a quelque chose d’insupportable chez Emmanuel Macron qui consiste, à chaque fois qu’il est à l’étranger, à critiquer la France, à critiquer son histoire." - Nicolas Bay
"Il y a quelque chose d’insupportable chez Emmanuel Macron qui consiste, à chaque fois qu’il est à l’étranger, à critiquer la France, à critiquer son histoire." - Nicolas Bay "Il y a quelque chose d’insupportable chez Emmanuel Macron qui consiste, à chaque fois qu’il est à l’étranger, à critiquer la France, à critiquer son histoire." - Nicolas Bay

Nicolas Bay a estimé que "dans la colonisation, si on a une vision équilibrée, on peut souligner sans doute des dérives, mais aussi des bienfaits notamment pour le continent africain".   

Regardez l'intégralité de l'intervention de Nicolas Bay sur franceinfo le 1er décembre 2017.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.