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"Emmanuel Macron demande aux un peu moins pauvres de financer les plus pauvres", selon Florian Philippot

Le vice-président du FN, invité de franceinfo jeudi, a critiqué les choix budgétaires et économiques du chef de l'Etat, estimant que "les plus riches s'en sortiront très bien". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Florian Philippot, vice-président du FN .   (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Florian Philippot, invité de franceinfo jeudi 31 août, a réagi à l'entretien d'Emmanuel Macron publié dans Le Point. Le vice-président du Front national (FN) dit avoir relevé "quelques points inquiétants, sur le plan social". Il a critiqué "un Emmanuel Macron, qui avec une espèce d'arrogance, demande aux un peu moins pauvres de financer les plus pauvres, pendant que les plus riches, avec la baisse notamment de l'ISF de trois milliards d'euros par an, s'en sortiront extrêmement bien".

Je ne vois pas très bien en quoi il aide les jeunes, puisqu'il va leur baisser les aides au logement (…). Il va matraquer 60% des retraités avec cette augmentation non compensée de la CGS, et on sait qu'il y a aussi de retraités pauvres.

Florian Philippot

à franceinfo

Le projet "fédéraliste" d'Emmanuel Macron 

Florian Philippot a poursuivi ses critiques en ciblant "un projet européen" du président de la République "franchement inquiétant". 

"Quand il dit qu'il veut sur la zone euro, un budget, un exécutif, un Parlement, il faut quand même que les Français comprennent que cela veut dire une fédéralisation totale achevée, aboutie, de l'Europe", a déclaré le vice-président du FN, affirmant que la France "contribuerait à 50 milliards d'euros par an"

Robert Ménard "reviendra" avec les élections

Interrogé sur la remise en cause par le maire de Béziers, Robert Ménard, du leadership de Marine Le Pen, le vice-président du FN a déclaré : "Robert Ménard reviendra avant les investitures comme d'habitude et il sera beaucoup plus gentil."

"Au bout d'un moment, il faut qu'il assume", a ajouté Florian Philippot, dénonçant une "sortie assez violente" de la part du maire de Béziers, proche du FN. "Je ne pense pas qu'il y ait un problème de leadership, je crois qu'on doit travailler sur le fond, en évitant la cuisine interne. Là, je réponds parce que vous me poussez à répondre, mais nous on doit apparaitre comme une grande forme de conquête, enthousiasmante, de rassemblement, ouverte, moderne", a-t-il précisé.

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