Présidentielle : Dominique Bussereau annonce une rencontre Fillon-Juppé "dans 48 heures à Paris"

Dominique Bussereau, député Les Républicains (LR) de la Charente-Maritime, invité de franceinfo mardi 21 février a annoncé un nouveau rendez-vous Fillon-Juppé cette semaine à Paris.

L'élu organise ce soir avec Jean-Pierre Raffarin, Valérie Pécresse et Benoist Apparu, un pot de l'amitié des juppéistes. Quel est le sens de cette réunion ? "Ce n'est pas un dîner de conspirateurs, de quelques députés en bagarre comme il y a quinze jours". Il s'agit, selon l'élu, de la rencontre "de celles et ceux qui se retrouvaient tous les mardis matin depuis un an autour d'Alain Juppé, pour faire le point, voir comment va la campagne". "C'est un dîner à valeur positive", a ajouté Dominique Bussereau, qui veut montrer que le candidat qu'il soutenait à la primaire, reste dans le jeu.

"François Fillon va rencontrer, dans 48 heures Alain Juppé à Paris. La synthèse, il doit la faire, s'il veut rassembler", a ajouté Dominique Bussereau. Le vainqueur de la primaire de la droite et son rival malheureux s'étaient rencontrés à Bordeaux, le 25 janvier dernier.

Bayrou en piste ? "Ça doit le chatouiller" 

Interrogé sur une possible candidature à la présidentielle du président du Modem, Dominique Bussereau a déclaré : "Je ne sais pas ce qu'il va faire, le connaissant ça doit le chatouiller", ajoutant que s'il est candidat, François Bayrou "prendra quelques voix centristes à Emmanuel Macron, peut-être aussi quelques-unes chez nous, mais plus chez Emmanuel Macron que chez nous". 

Bayrou, ira, ira pas: "Le connaissant, ça doit le chatouiller" et "il prendra des voix centristes à Macron" estime D. Bussereau #8h30aphatie pic.twitter.com/DIzKpkx1Jk

— franceinfo (@franceinfo) 21 février 2017

François Bayrou annoncera sa décision, ce mercredi, à 16h30 lors d'une conférence de presse.

Le programme en arbitrage

François Fillon va-t-il modifier son projet présidentiel sur la hausse de la TVA ? "Je ne confirme pas", a déclaré Dominique Bussereau, précisant que "cette semaine, François Fillon doit procéder à un certain nombre d’arbitrages". "Il a procédé à ceux sur la santé. On a besoin de trouver de l’argent public. Il y a une part sur le système de santé, une part sur des efforts que pourraient faire les collectivités locales, mais en conséquence d’efforts de l’Etat qui arrêterait de nous imposer des normes supplémentaires qui coutent entre 600 millions et un milliard d’euros chaque année aux collectivités locales."

Le député LR estime "qu’une augmentation légère de TVA n’est pas inenvisageable". "J’attends l’arbitrage de François Fillon, mais moi ça ne me choque pas d’augmenter légèrement  la TVA."

Regardez l'intégralité de l'entretien de Dominique Bussereau sur franceinfo le mardi 21 février.