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Test Covid-19 obligatoire pour aller en Corse : les fêtes ne doivent pas conduire "à un rebond épidémique à partir du mois de janvier", explique Gilles Simeoni

Un test de dépistage du Covid-19 sera obligatoire 72 heures avant d'embarquer pour la Corse durant les fêtes de fin d'année.

Article rédigé par franceinfo
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Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, à Ajaccio le 28 novembre 2019. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Les personnes souhaitant se rendre en Corse durant les fêtes de fin d'année devront avoir fait un test PCR ou antigénique 72 heures avant d'embarquer sur un bateau ou dans un avion vers l'île méditerranéenne. Ce sera le cas à compter du 19 décembre et jusqu'au 8 janvier pour se rendre en Corse et cela concernera toutes les personnes âgées de plus de 11 ans. "On voulait un principe de tests obligatoires à la veille de flux importants de passagers, environ 50 000 personnes sont attendues pour les fêtes de Noël", a justifié vendredi 18 décembre sur franceinfo Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse.

L'objectif c'est que les fêtes de Noël se passent au mieux en Corse comme partout ailleurs et qu'elles ne conduisent pas à une aggravation et un rebond épidémique à partir du mois de janvier.

Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse

à franceinfo

"Ce qui est important c'est qu'au-delà du test obligatoire, un test même négatif ne garantit pas de façon absolue de ne pas être contaminé ou contaminant", ajoute Gilles Simeoni qui appelle donc "au respect strict des gestes barrières". Pour Gilles Simeoni, "on ne combat pas une épidémie de la même façon sur un territoire insulaire que sur un territoire continental".

"Adapter la réponse sanitaire aux spécificités des territoires"

Pendant l'été "plus d'un million et demi de personnes" se sont rendues en Corse, cela avait provoqué un "rebond très fort en septembre. Aujourd'hui, "les choses sont stabilisées et s'améliorent, il n'y a pratiquement plus de cas positifs détectés alors même que le nombre de tests augmente", insiste le président du Conseil exécutif de Corse.

"Il y a donc un reflux de l'épidémie, alors raison de plus pour rester extrêmement vigilants, attentifs et engagés."

Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse

à franceinfo

Pour Gilles Simeoni, "il ne s'agit pas d'essayer de singulariser la Corse" mais "d'essayer d'adapter la réponse sanitaire aux spécificités des territoires". "On est en Corse sur une île avec des structures hospitalières déficitaires et très peu de lits de réanimation malheureusement. Si on peut contrôler des flux de passagers qui augmentent de façon considérable, il faut mettre en place des mesures qui permettent de contrôler, de sécuriser", ajoute-t-il.

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