Présidentielle : "Anne Hidalgo peut incarner un chemin d'espérance pour notre pays", selon Michaël Delafosse, le maire PS de Montpellier
200 maires et élus locaux de toute la Franceont signé une tribune pour inviter Anne Hidalgo à se présenter à la présidentielle.
"Anne Hidalgo peut incarner un chemin d'espérance pour notre pays", a affirmé mercredi 30 juin sur franceinfo Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier, alors qu'une tribune signée par 200 maires et élus locaux de toute la France appelle la maire de Paris à se déclarer candidate à l'élection présidentielle de 2022.
Anne Hidalgo "peut incarner ce que beaucoup d'électeurs et d'électrices de gauche attendent", estime Michaël Delafosse, "concilier les enjeux écologiques, mais aussi les enjeux sociaux et la question des salaires, la question du logement, la question du travail". La maire de Paris est "dans le quotidien des gens", martèle Michaël Delafosse qui a "la conviction qu'elle peut incarner la gauche". Anne Hidalgo peut "porter la gauche telle qu'elle doit s'exprimer dans l'élection présidentielle sur les questions écologiques, sur la question du travail, la question des salaires, sur la question aussi de la République et de la question essentielle de la laïcité". Il pointe "la dimension internationale" de la maire de Paris et à la conviction que la France "a profondément besoin d'un programme, d'une ambition, fondée sur les valeurs de justice sociale et d'exigence écologique."
La primaire, "pas le bon mécanisme" pour 2022
"Depuis plusieurs mois", les élus signataires de la tribune "échangent" et "entendent ce que disent les électeurs de gauche", qui ne souhaitent pas pour 2022 "un match entre le président et l'extrême droite", ajoute Michaël Delafosse qui ne veut surtout pas "repartir dans les histoires d'appareil" des partis politiques "qui désespèrent les gens et qui nivellent notre vie démocratique par le bas".
C'est entre autre la raison pour laquelle le maire de Montpellier n'est pas favorable à une primaire. "Si je peux comprendre l'appel sincère des gens qui écrivent pour une primaire, je nous invite à regarder l'histoire des primaires. La dernière fois qu'il y a eu une primaire, tout le monde s'est parjuré. La primaire, c'est ce n'est pas le bon mécanisme." Pour Michaël Delafosse, "aujourd'hui, ce qui est important, c'est d'incarner des idées, de les poser dans le débat démocratique et de les défendre".
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