Municipales à Paris : "La main tendue vers Cédric Villani, ce n'est pas quelque chose de factice", assure Stanislas Guerini
"Moi, je n'ai menacé personne", a déclaré le délégué général de La République En Marche à propos de la menace d'exclusion de Cédric Villani du parti.
Stanislas Guerini, délégué général de La République En Marche (LREM), a affirmé jeudi 23 janvier sur franceinfo qu'il n'avait pas menacé Cédric Villani d'exclusion du parti présidentiel s'il maintenait sa candidature à Paris aux élections municipales alors que Benjamin Griveaux, le candidat officiel, semble en difficulté dans les sondages : "Moi, je n'ai menacé personne. Je crois que c'est ni ma manière de faire. Ni les propos que j'ai pu avoir", a-t-il affirmé.
"Jusqu'au soir du premier tour, je mettrai toutes mes forces pour que, justement, les forces de la majorité présidentielle puissent être rassemblées dans cette élection. La main tendue vers Cédric, ce n'est pas quelque chose de factice", at-il ajouté. "C'est une vraie main tendue", selon lui.
"Responsabilité"
Mais Cédric Villani n'entend pas, pour l'instant, renoncer : "Je tends la main. Je dis à Cédric qu'il a une grande responsabilité, une grande responsabilité et que la division, c'est un poison", a-t-il déclaré. "Responsabilité", un mot que Stanislas Guerini a martelé.
Il ne veut pas parler d'exclusion bien au contraire : "Le candidat de la République en marche. Benjamin Griveaux, a gardé la porte totalement ouverte", souligne-t-il. "Moi, je ne me résous pas à ce que pour l'élection parisienne, il puisse y avoir un candidat investi et un candidat dissident au soir du premier tour", a-t-il dit.
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