Mort d'un journaliste français en Ukraine : "Il faudra qu'une enquête ait lieu", estime Jean-Louis Bourlanges
Le président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale est sûr que les "Ukrainiens feront tout ce qu'il faut pour éclairer les conditions de ce drame".
"Il faudra qu'une enquête ait lieu, cela montre que les journalistes prennent des risques pour nous informer et méritent d'être salués pour leur courage", a réagi lundi 30 mai sur franceinfo Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine candidat à sa réélection, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, après la mort du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine.
"Ce garçon de 32 ans couvrait une opération humanitaire, poursuit Jean-Louis Bourlanges. On doit s'interroger sur le comportement des forces russes. Ce n'était pas une opération de combat dans laquelle il a pris cet éclat d'obus mortel. Cela prouve une violence considérable. Le gouvernement demande une enquête administrative précise et complète." Jean-Louis Bourlanges est sûr que les "Ukrainiens feront tout ce qu'il faut pour éclairer les conditions de ce drame".
"Il faudra tôt ou tard négocier avec les Russes"
Discuter avec Vladimir Poutine est inévitable pour le président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. "Nous n'avons pas les moyens de le remplacer à la tête de la Russie, affirme le député MoDem. Il faudra tôt ou tard négocier avec les Russes. Mais temps que Poutine sera à la tête de l'État c'est de lui que dépendra la paix et ce n'est pas encourageant car nous voyons bien qu'il est déterminé à ne faire aucun mouvement en direction de la paix."
Jean-Louis Bourlanges espère que Vladimir Poutine et les responsables des massacres seront jugés : "Les exactions, les violences, l'acharnement contre les civils, les massacres systématiques de l'armée russe doivent être répertoriés, recensés, on doit accumuler les preuves pour un éventuel procès."
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