IVG dans la Constitution : l'ancienne ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Rome, décrit "une grande émotion"
Isabelle Rome, l'ancienne ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, fait part de sa "grande émotion" lundi 4 mars sur franceinfo, alors que le Parlement a approuvé l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
Selon elle, l'inscription de l'IVG dans la Constitution est "une fierté pour la France parce que nous sommes le premier pays", "une fierté à un moment aussi où le monde est bien morose et c'est aussi une lumière, un espoir pour toutes les femmes".
À propos de l'omission de Gabriel Attal de citer la députée Mathilde Panot et la sénatrice Mélanie Vogel qui ont ouvert la voie législative à l'Assemblée et au Sénat, elle déclare "qu'il faut rendre hommage à toutes les femmes qui se sont battues, moi je les salue, il faut travailler dans cet esprit-là, je sais combien toutes ces parlementaires, ces représentantes d'associations se battent au quotidien".
"Il faut mettre les moyens à cette liberté fondamentale"
Dans son discours, le Premier ministre a également déclaré que "la liberté d'avorter reste en danger, à la merci de ceux qui en décident". À cela, Isabelle Rome précise qu'il faut "rester vigilants, les menaces pourraient être celles portées par des courants non-droits, anti-choix pour l'instant minoritaires mais il faut veiller à ce qu'ils ne se développent pas".
À propos de l'abrogation de la double clause de conscience des médecins qui ne souhaitent pas pratiquer l'IVG, l'ancienne ministre estime que "peut-être que le peuple français n'est pas prêt pour cette disposition-là, nous avons ce soir une belle victoire, mais restons vigilants, et si on voit des dangers se profiler ce sera le moment de revenir sur certaines décisions et d'aller plus loin encore". Elle ajoute aussi qu'"il faut mettre les moyens à cette liberté fondamentale" et notamment "qu'il y ait une bonne répartition sur le territoire, c'est un objectif que les pouvoirs publics doivent avoir".
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