"Il y a déjà un effet" sur la vaccination "après l'annonce du pass vaccinal", assure Aurore Bergé
Selon la députée LREM des Yvelines et présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale, "on est à des records de vaccination chaque jour avec 840 000 doses" mardi 21 décembre.
"Il y a déjà un effet" sur la vaccination "ne serait-ce qu'après l'annonce du pass vaccinal", a déclaré sur franceinfo Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines et présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale. "50 000 premières doses ont été injectées aujourd'hui, on est à des records de vaccinations chaque jour avec 840 000 doses hier", a-t-elle avancé, constatant aussi la ruée des Français sur les tests avant les fêtes de fin d'année.
"L'accélération de la dynamique vaccinale" est la stratégie du gouvernement, a indiqué Aurore Bergé, rappelant qu'aucune mesure de restrictions supplémentaires n'étaient envisagées dans l'immédiat contrairement aux choix de la Belgique ou des Pays-Bas. "On observe la situation à l'hôpital et on fait tout pour éviter un confinement ou un couvre-feu, face à un variant qui contamine en deux jours ce que contaminait Delta en une semaine."
Présidentielle, vers une campagne "différente"
Dans ce contexte, la députée des Yvelines concède que la campagne présidentielle qui se poursuit sera "différente". "Ca semble compliqué que l'on puisse avoir dès demain des rassemblements avec plusieurs milliers de personnes", a-t-elle estimé, ajoutant que les débats de fond vont se poursuivre, "les élections vont se tenir, le facteur le plus important est que le débat d'idées existe".
L'organisation du scrutin sera forcément différente convient également Aurore Bergé, qui met en avant "le recul [qu'on a sur] des élections municipales et régionales", organisées en temps de pandémie. "Les Français ont pu aller voter en toute sécurité", a-t-elle assuré.
Egalement interrogée sur la plainte déposée par l'écologiste Sandrine Rousseau après des "intimidations" à son domicile par des militants d'Eric Zemmour, Aurore Bergé estime qu'elle a "raison de porter plainte". "Il faut faire front commun quand des élus sont pris pour cible, il y a une forme d'habitude qui est prise, le combat politique est un combat d'idées, ce n'est pas un combat de rue qui doit se faire en intimidant et en empêchant certains de dire ce qu'ils ont à dire."
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