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Grève à Noël : "Il faut quand même avoir un petit peu d'empathie pour nos compatriotes", réagit Sibeth Ndiaye

La porte-parole du gouvernement a salué la "forme de responsabilité" de la CFDT qui n'appelle pas à bloquer les transports pendant les fêtes. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, invitée de franceinfo, le 12 décembre 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il faut quand même avoir un petit peu d'empathie pour nos compatriotes", a déclaré jeudi 12 décembre Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, sur franceinfo. Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, avait annoncé sur franceinfo qu'il n'y aurait pas de trêve pour Noël "sauf si le gouvernement revient à la raison avant ça."

Sibeth Ndiaye "note que la CFDT n'est pas dans cette vision-là des choses, il y a une forme de responsabilité que je salue. Je pense que c'est important de permettre à nos concitoyens de vivre les fêtes de fin d'année en famille quand ils le peuvent et quand ils le souhaitent."

"Je me suis trompée"

Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, reconnaît avoir fait une "bourde" en disant jeudi 12 décembre sur France Inter que l'on payait le malus jusqu'à 64 ans, si on partait à 62 ans. "Je me suis trompée, j'ai confondu avec le système qui est celui du régime Agirc-Arrco. Je l'ai tout de suite dit", a-t-elle expliqué sur francienfo.

C'est important quand on est un responsable politique de dire quand on s'est gouré parce qu'effectivement il y a de la complexité.

Sibeth Ndiaye

à franceinfo

"Je comprends parfaitement que nos concitoyens soient inquiets, a ajouté la porte-parole du gouvernement. "C'est important que les responsables du gouvernement soient extrêmement précis et quand on fait une erreur, il faut le dire", a-t-elle avoué.

Une telle erreur ne va pas rassurer les Français et les aider à mieux comprendre les choses. "Je m'en suis excusée, j'ai dit que j'étais désolée d'avoir fait cette erreur-là", a insisté Sibeth Ndiaye. "Cela n'empêche pas qu'on puisse avoir une discussion, ne serait-ce que sur les principes de cette réforme et sur ce que nous avons cherché à faire."

Plus de deux tiers de Français, 68%, estiment que les mobilisations contre la réforme des retraites sont justifiées. "Cela montre que nous devons inlassablement convaincre, rassurer nos concitoyens. Je constate aussi que les Français sont très favorables à la disparition des régimes spéciaux. Plus on progresse dans le moment politique et plus on peut expliquer les choses et rassurer les gens", a-t-elle conclu.

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