Fêtes de fin d'année : "Nous sommes outillés pour pouvoir faire face à cette nouvelle vague", rassure le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne
Pour le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, invité lundi de franceinfo, "il y a un taux de protection important" face au Covid-19 en France, ce qui doit permettre de profiter des vacances de fin d'année malgré la cinquième vague.
"Nous sommes outillés pour pouvoir faire face à cette nouvelle vague" de Covid-19, a voulu rassurer lundi 22 novembre sur franceinfo Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, à environ un mois des fêtes de fin d'année. Le secrétaire d’Etat a assuré que les Français pouvaient "continuer à redécouvrir la France" tout en faisant "attention à la distanciation sociale". Il a appelé à partir plutôt en vacances dans l'Hexagone car selon lui les professionnels du tourisme "méritent aussi d'être soutenus à travers les séjours" que les Français pourront faire.
Faut-il craindre pour nos vacances de Noël ?
Nous sommes outillés pour pouvoir faire face à cette nouvelle vague. Actuellement, 87,6% de la population vaccinable a reçu un schéma vaccinal complet. Cela veut dire qu'il y a un taux de protection important. Pour toutes celles et tous ceux qui sont éligibles au rappel vaccinal, il faut le faire. Avec le pass sanitaire, on a montré cet été, alors qu'on atteignait parfois les 25 000 cas quotidiens en termes d'incidence, que l’on pouvait avoir un été qui s'est déroulé le plus normalement possible. Vous pouvez continuer à redécouvrir la France et notamment la montagne française qui a beaucoup souffert. Les domaines skiables de France sont prêts à vous accueillir avec le masque dans les remontées mécaniques. Pour ce qui est du pass sanitaire, il sera demandé dès lors que le taux d'incidence franchira le niveau de 200. C'est ce que nous avons travaillé en concertation avec eux. Maintenant, on doit tous être très responsables, faire attention à la distanciation sociale et ne pas se relâcher. C'est cela qui nous permettra encore une fois de passer ce moment un peu compliqué.
Faut-il rester en France ?
Il y a une capacité à se déplacer dans le monde mais référez-vous aux conseils aux voyageurs que le Quai d'Orsay met à jour très régulièrement. Ce qui est sûr, c'est que nos professionnels du tourisme en France ont beaucoup souffert et ils méritent donc aussi d'être soutenus à travers les séjours que vous ferez chez eux. La France est un pays qui a une multitude de destinations, qui est prêt à faire plaisir à chacune et à chacun. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. N'hésitez pas à la redécouvrir. Les Français ont constaté que l'État avait été au rendez-vous pour les soutenir. Pour le secteur du tourisme, c'est 38 milliards d'euros déjà engagés. On en met en plus actuellement avec 1,9 milliard pour pouvoir rebondir, faire de la promotion, relancer la France. On veut aussi un tourisme qui soit durable et responsable. Un tourisme où le bonheur est dans le pré. On va peut-être moins loin, mais on trouve autant de bonheur.
Avec les crises en Guadeloupe et en Martinique, faut-il éviter ces deux destinations ?
Ce n'est effectivement pas une bonne nouvelle pour le tourisme sur ces deux destinations. Ces destinations ont déjà souffert, puisqu'il y avait eu un certain nombre de fermeture administrative cet été. Les indicateurs repassaient au vert, il y avait de nombreuses réservations. J'espère que le dialogue qui se noue sera fructueux et permettra de surmonter tout ça. Les soignants ont quand même massivement entendu l'appel à la vaccination parce qu'en Guadeloupe, 90% des soignants ont été vaccinés. Dans la population générale, on est à 50%. Dans la boîte à outils pour continuer à vivre avec ce fichu virus, il y a la vaccination, le rappel vaccinal et le pass sanitaire. Si nous sommes dans une situation qui est peut-être, à ce stade, encore un peu plus favorable que d'autres pays en Europe, c'est parce que l'on a mis le paquet sur la vaccination et sur le plan sanitaire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.