Élections municipales à Lyon : "Il n’est pas question de renoncer. Bien au contraire" affirme David Kimelfeld
L'actuel président de la métropole refuse la main tendue de son rival chez LREM, Gérard Collomb. Sur franceinfo, jeudi, le maire de Lyon l'appelait "au rassemblement".
"Pourquoi je ne maintiendrai pas ma candidature à la métropole de Lyon ?", s'est interrogé jeudi 14 novembre sur franceinfo, David Kimelfeld, le président sortant de la métropole de Lyon, candidat à sa succession.
"Il n’est pas question de renoncer. Bien au contraire", a assuré l'élu, alors que l'enquête Ipsos – Sopra-Steria pour franceinfo, France Bleu et Le Progrès publiée jeudi le donne largement distancé par Gérard Collomb. Le maire de Lyon a d'ailleurs appelé jeudi matin sur franceinfo "au rassemblement" invitant David Kimelfeld à le rejoindre. "J'ai toujours dit que la porte était ouverte", a insisté Géraud Collomb.
Deux projets différents
"Pourquoi m’effacer alors que mon projet est complètement différent", explique David Kimelfeld, LREM tout comme Gérard Collomb. "L’ambition n’est pas la même". Le président de la métropole pointe ses différences avec son adversaire. "Gérard Collomb souhaite un engagement écologique qui se résume à mettre des plantes, des pots de fleurs dans une rue. Moi c’est la zone de faible émission, c’est un certain nombre d’engagements sur le chauffage urbain. Sur le social, Gérard Collomb ne souhaite pas ouvrir de nouvelles places d’hébergement. Il a peur que des entreprises ne viennent plus. C’est le contraire. Il faut être ouvert y compris sur la question sociale", a-t-il expliqué.
Avec Gérard Collomb, nous ne partageons pas le même projet, la même vision de la métropole à cinq ans ou à dix ans.
David Kimelfeldsur franceinfo
David Kimelfeld estime aussi qu'il y a entre lui et Gérard Collomb "une manière de gouverner différente. Je ne crois pas à la vision d’un seul homme. Je crois à une ambition partagée". Il veut une métropole qui ait "un souci de la transition écologique extrêmement forte, un souci d’avoir un équilibre social extrêmement fort". David Kimelfeld entend, avec son équipe, aller "jusqu’au bout en faisant connaitre nos propositions de manière précise dans les prochaines semaines".
Il souligne par ailleurs qu'en dehors de la "volonté de plus de 1 500 personnes", adhérentes à son association de soutien, il peut compter sur de "nombreux élus, quatre députés de Lyon, quatre adjoints de la ville de Lyon, de nombreux militants, de nombreux marcheurs qui ne considèrent pas cette candidature comme une dissidence, mais une candidature qui porte un véritable projet".
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