Des députés souhaitent quitter le groupe LREM à l'Assemblée : "On verra si ça se concrétise" réagit Marie Lebec

Le groupe La République en marche à l'Assemblée Nationale est-il en train de se fracturer ? Des dizaines de députés LREM seraient tentés d'aller former un autre groupe. Marie Lebec, députée des Yvelines, première vice-présidente du groupe LREM confirme "entendre cette information depuis plusieurs mois déjà". "On verra si elle se concrétise", a t-elle ajouté vendredi 8 mai sur franceinfo.

Marie Lebec a précisé ne pas figurer "dans ce groupe-là, donc je ne sais pas s'ils seront 58 ou pas 58. Je crois que le débat n'est pas tellement là. L'appartenance à un groupe politique, elle est toujours libre. Nous avons une ligne politique qui est défendue à La République en marche, et qui consiste à mettre en œuvre le programme qui est porté par le président de la République. On souhaite bien sûr que le plus large nombre de députés possible s'y retrouvent. Mais si certains ne s'y retrouvent pas, effectivement, ils peuvent être amenés à quitter le groupe. Mais je voudrais rappeler que la majorité ce n'est pas simplement le groupe La République en marche. C'est aussi des groupes d'alliance avec le MoDem, avec Agir. Des groupes avec qui nous travaillons très bien. On a pu le voir dans le cadre du débat sur les retraites".

Le moment choisi n'est pas opportun, selon la députée LREM

La première vice-présidente du groupe LREM a dit ne pas être inquiète, "la vie des groupes parlementaires bouge dans une assemblée et c'est normal". "Ce débat en interne est parfaitement normal au sein du groupe La République en marche qui, je le rappelle, est composée de gens qui viennent de toutes tendances politiques. Je crois qu'il faut accepter ce débat". Marie Lebec est en revanche "un peu étonnée par l'échéance et la date qui pourrait être choisie la semaine prochaine" par ces députés, pour annoncer leur départ du groupe LREM. "Je crois qu'on est dans un moment où on a besoin d'unité. Je ne suis pas sûre que la composition des équipes parlementaires au sein de l'Assemblée nationale soit l'absolue priorité de ce qui doit animer nos débats. Mais c'est effectivement une possibilité dans la mesure où on en entend parler déjà depuis plusieurs mois."