Démission du maire de Saint-Brevin : "L'État met en tout en œuvre pour essayer de protéger tous les élus", défend un député Renaissance
"L'État met en tout en œuvre pour essayer de protéger tous les élus face aux violences quotidiennes qu'ils peuvent ressentir et parfois y compris dans leur domicile", défend jeudi 11 mai sur franceinfo Guillaume Kasbarian, député Renaissance d'Eure-et-Loir et président de la commission des affaires économiques, après la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins.
Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin-les-Pins, commune de Loire-Atlantique où un projet concernant un centre d'accueil de demandeurs d'asile suscite une vive opposition, a annoncé mercredi sa démission après l'incendie criminel de son domicile en mars.
"Je le soutiens et je soutiens tous ces élus de territoires qui tous les jours font face partout en France à l'agressivité d'une petite minorité violente parfois extrémiste qui essaye de l'emporter par la violence quand elle ne l'a pas emporté par le vote", a ajouté Guillaume Kasbarian.
"Je sais que c'est dur, je sais qu'on a des maires qui portent des projets qui ne sont parfois pas populaires, qui ne font pas plaisir à tout le monde", a détaillé le député de l'Eure-et-Loir. "On ne fait pas que des choses populaires pour faire plaisir à tout le monde, parfois on fait des projets d'intérêt général et il faut avoir le courage de les mener", a-t-il insisté.
"Je comprends que certains soient découragés, je leur apporte tout mon soutien."
Guillaume Kasbarian, député Renaissance d'Eure-et-Loirsur franceinfo
Yannick Morez a déploré un "manque de soutien de l'État", mais selon Guillaume Kasbarian, "l'État fait son maximum". "L'État est souvent présent pour aider" les élus menacés. "Parfois on peut avoir le sentiment que c'est un peu lent, que l'on est démunis quand on est face à des personnes qui sont prêtes à tout et qu'on a l'impression qu'on ne va pas y arriver. Derrière dans l'ombre il y a beaucoup de personnes qui agissent, qui protègent", ces élus, selon le député d'Eure-et-Loir.
Retrouvez l'interview en intégralité et en vidéo :
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