Crise de l'énergie : "Les députés du RN vont utiliser tous les moyens pour imposer des débats qu'Emmanuel Macron veut contourner", défend le porte-parole du RN
Sébastien Chenu estime que le président de la République veut "éviter en particulier le débat du pouvoir d'achat qui n'est pas fini".
"Les députés du Rassemblement national sont là pour se faire entendre et vont utiliser tous les moyens que leur donne l'Assemblée nationale pour imposer des débats que le président de la République veut contourner, éviter en particulier celui du pouvoir d'achat qui n'est pas fini", a expliqué lundi 12 septembre sur franceinfo, Sébastien Chenu, vice-président de l’Assemblée nationale, porte-parole du Rassemblement national.
Il a ainsi justifié les propos tenus par Marine Le Pen lors de sa rentrée politique à Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais dimanche. L'ex-candidate à la présidentielle a en effet promis d'imposer de "gré ou de force" l'actuelle crise de l'énergie au programme du Parlement. Elle a regretté que le Parlement ait rejeté sa proposition de session extraordinaire sur l'énergie.
Le Conseil national de la refondation est un "gadget"
Malgré les débats sur le pouvoir d'achat au Parlement lors de la première session parlementaire après l'élection présidentielle, Sébastien Chenu estime que ce sujet est encore d'actualité : "Ce n'est pas fini parce qu'il y a un projet de loi de finances qui arrive et nous allons pouvoir faire en sorte de reflécher de l'argent dans la poche des Français."
Tout comme Marine Le Pen qui qualifie le Conseil national de la refondation de "gadget", Sébastien Chenu accuse Emmanuel Macron de "chercher, en créant des artifices, des conseils [citoyens] qui contournent le Parlement, à évacuer les députés du Rassemblement national et les débats qui vont avec".
Il explique qu'il existe "en matière de techniques parlementaires des niches, des sujets qu'on peut soumettre au vote, donc les députés du Rassemblement national vont mettre ces sujets sur la table".
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