Congrès du PS : "Oui, le PS est coupé en deux mais pas sur les idées, sur les combats, ni sur la motivation des militants", déclare Valérie Rabault
La députée et vice-présidente de l'Assemblée nationale assure que les différences ne sont pas "irréconciliables", après la victoire contestée d'Olivier Faure à la tête du PS.
"Oui, le PS est coupé en deux mais pas sur les idées, sur les combats, ni sur la motivation des militants", déclare vendredi 20 janvier sur franceinfo Valérie Rabault, députée socialiste du Tarn-et-Garonne et une des vice-présidentes de l'Assemblée nationale après la victoire contestée d'Olivier Faure, premier secrétaire sortant, qui a obtenu 50,83% des voix face à Nicolas Mayer-Rossignol (49,17%).
Pour Valérie Rabault, il s'agit avant tout d'une scission "sur des différences de stratégies". La députée affirme que "ce qu'on voit dans la carte qui se dessine au sein du parti ce sont des différences d'appréciation entre des territoires sur la manière de réussir cette union de la gauche". "Vous avez des fédérations qui ont voté massivement pour l'un des deux candidats et d'autres pour l'autre candidat."
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Valérie Rabault reste toutefois confiante, souhaite porter un message "d'unité" et assure que ces différences ne sont pas "irréconciliables". Pour preuve en est, selon elle, le fait que les socialistes se retrouvent "sur les retraites", "sur la taxation des super-profits" ou encore "sur la nécessité d'avoir un service public à l'hôpital et dans les écoles qui soit important."
Espoir dans la "commission de récolement"
Concernant la victoire contestée d'Olivier Faure à la tête du parti, la députée assure ne rien lui "reprocher" : "Il y aura une commission de récolement où les deux candidats actent le résultat. C'est une étape dans la vie démocratique de notre parti."
"Je ne sais pas [à quoi fait référence Nicolas Mayer-Rossignol quand il parle d'irrégularités]. Ce que j'observe c'est que le PS permet à ses militants tous les deux ans de pouvoir s'exprimer sur le ou la premier(e) secrétaire", ajoute-t-elle avant de préciser que dans sa fédération - comme dans d'autres - "ça s'est très bien passé".
L'élue attend désormais "la commission de récolement" qui doit avoir lieu samedi et qui "permettra d'y voir plus clair et que les uns et les autres se parlent". "Celui ou celle qui remporte le suffrage est légitime. C'est la démocratie", poursuit-elle mais si elle espère que "celui qui va présider le PS pour les deux prochaines années" entendra "cette fracture" et pourra la "colmater."
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