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Climat : "M. Trump est peut-être l'un des derniers à ne pas entendre les alertes de nos scientifiques, mais ça ne doit pas nous décourager d'agir", assure Élisabeth Borne

La ministre de la Transition écologique et solidaire était l'invitée de franceinfo le mercredi 25 septembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"M. Trump est peut-être l'un des derniers à ne pas entendre les alertes de nos scientifiques, mais ça ne doit pas nous décourager d'agir", a déclaré ce mercredi 25 septembre sur franceinfo la ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, après la publication du dernier rapport du Giec sur le climat. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a lancé ce mercredi une alerte sur les impacts du réchauffement climatique sur l'océan et la cryosphère. Selon les experts, la montée des eaux pourrait atteindre 1m10 à la fin du 21e siècle si rien n'est fait. Cela aura des conséquences sur les espèces marines.

"La France ne baissera jamais les bras"

"Il y a une alerte des scientifiques que plus personne ne peut ignorer.
Clairement, si on ne fait rien, si on ne change pas en profondeur nos modèles, on pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la planète", a affirmé la ministre de la Transition écologique et solidaire. Mais selon elle, "la France ne baissera jamais les bras", affirmant que des mesures rapides, comme la prime à la conversion ou l'isolation des logements, sont prises par le gouvernement. Élisabeth Borne a par ailleurs annoncé le déplacement en Chine d'Emmanuel Macron, prévu en novembre prochain, pour que l'Europe et la Chine s'engagent "ensemble pour préserver notre planète".

Élisabeth Borne s'est aussi exprimée sur le discours à l'ONU de la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a réprimandé les dirigeants de la planète pour leur inaction contre le changement climatique. "Je pense que c'est évidemment important et positif que notre jeunesse prenne à bras-le-corps ces enjeux, interpellent les gouvernants pour qu'on bouge, mais je voudrais dire aussi à Greta [Thunberg] que nous sommes en train de bouger", a affirmé la ministre.

"Il ne faut pas se tromper de combat"

"Il y a des pays très mobilisés sur la planète, et la France en fait partie, mais il y a d'autres pays qui n'ont pas encore pris en compte les alertes des scientifiques", a expliqué Élisabeth Borne, rappelant la sortie des États-Unis de l'accord de Paris. "C'est sans doute utile que la jeunesse fasse prendre conscience aussi à ces dirigeants de l'urgence climatique", faisant allusion à Donald Trump. "L'autre appel pour la jeunesse, c'est de dire 'maintenant, construisons ensemble des solutions'. Je crois que c'est à cette étape qu'il faut qu'on passe maintenant."

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