Budget 2025 : "Il n'y a pas d'ultimatum" du Rassemblement national, estime Othman Nasrou pour qui "le seul ultimatum, c'est qu'on ait un budget"
"Il n'y a pas d'ultimatum" du Rassemblement national, "le seul ultimatum, c'est qu'on ait un budget" pour 2025, a déclaré Othman Nasrou sur franceinfo vendredi 29 novembre. Le secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations appelle à ce que "chacun prenne ses responsabilités".
Jeudi, Marine Le Pen a donné "jusqu'à lundi" à Michel Barnier pour répondre aux exigences du Rassemblement national et éviter une censure du gouvernement. Cette semaine, le Premier ministre a déjà annoncé qu'il renonçait à augmenter les taxes sur l'électricité et son souhait de réduire les charges des entreprises et réduire les soins couverts par l'aide médicale d'État pour les sans-papiers. "Il ne s'agit pas de céder à qui que ce soit, il s'agit de trouver un équilibre", défend Othman Nasrou.
"Il y a d'un côté ceux qui choisiront le désordre et ceux qui feront en sorte que le pays soit doté d'un budget pour préserver nos concitoyens de difficultés supplémentaires."
Othman Nasrouà franceinfo
Le RN souhaite aussi la revalorisation des pensions de tous les retraités au 1er janvier 2025, ou encore l'annulation des déremboursements de médicaments souhaitée par Matignon. Deux mesures qui sont inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
Questionné sur le retrait de ces mesures, le secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations ne nie pas que le gouvernement pourrait être amené à faire d'autres concessions d'ici à lundi. Ce jour-là est la date limite pour que le gouvernement amende son projet de budget pour la Sécurité sociale (PLFSS). Et si le gouvernement utilise l'article 49.3 pour imposer son PLFSS à l'Assemblée nationale, il s'exposera à une motion de censure. "Jusqu'à ce que le budget soit adopté, il peut y avoir des changements", affirme Othman Nasrou. "Et la démarche d'écoute du Premier ministre, on a vu qu'elle était sincère. Mais encore une fois, il y a un moment où il va falloir qu'on adopte un budget (...). C'est l'intérêt du pays."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.