Attentat près de la tour Eiffel : "A chaque attentat, on fait diversion et on ne voit pas les causes profondes" dénonce Nicolas Dupont-Aignan
"À chaque attentat, on nous raconte la même chose, on fait diversion et on ne voit pas les causes profondes", dénonce Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France, invité mercredi 6 décembre sur franceinfo, après l'attentat au couteau qui a eu lieu samedi sur le pont Bir-Hakeim à Paris et coûté la vie à un homme de 23 ans.
"Cet homme aurait dû être en prison. Pourquoi n'a-t-il eu que quatre ans de prison seulement pour avoir fomenté un attentat à la Défense ?"
Nicolas Dupont-Aignanà franceinfo
Le député propose plusieurs mesures pour éviter ce type d'attaques, "sans même avoir besoin de changer la loi". En premier lieu l'application de "l'article 411-4 du code pénal, qui punit de 30 ans de prison pour intelligence avec l'ennemi" toute personne qui aurait préparé un attentat en lien avec l'islamisme. Une mesure que Nicolas Dupont-Aignan rappelle avoir demandée lors de la campagne présidentielle de 2017.
Des propositions plus dures
Dans le texte, cet article dispose en effet que l'acte "d'entretenir des intelligences en vue de susciter des hostilités ou actes d'agression contre la France" ou de "fournir des moyens d'entreprendre des hostilités ou des actes d'agression contre la France" à une "puissance, une entreprise ou une organisation étrangère" est "puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende".
Il poursuit et propose "d'imaginer une rétention de sûreté, et d'imaginer que tous les fichés S pour islamisme radical soient examinés, que les étrangers soient expulsés le plus vite possible".
Une politique dont "on a les moyens, si on le veut", à condition de "s'extraire de la Cour de justice de l'Union Européenne, de la primauté du droit européen, et d'avoir le courage d'une révision constitutionnelle pour que la France retrouve la maîtrise de son destin. Il faut que la France retrouve sa souveraineté", conclut-il.
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